La colère de Dieu.



Je fais plus ou moins semblant de tomber amoureuse sur un fond de Digitalism. J'observe malgré moi. Et je méprise au delà de tout mot, de tout geste. Le dossier était clos, même à minuit. Tu me dégoûtais sans que j'ai à me forcer. Je n'aime que la moitié de toi, l'autre, je ne veux ni la voir ni l'entendre. Elle ne m'intéresse pas. Elle m'agace. Le dossier était clos. C'est toujours ce qu'on croit.

Maintenant, je sais. Ce monde, tel qu'il est fait, n'est pas supportable. J'ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l'immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde.

Je redécouvre l'ami Camus et je l'aime je crois. Notre première rencontre fut un échec total. Mais cette fois-ci c'est différent. Je partage des Nuits entières avec son Empereur Tyran et c'est pire que monstre.

Siboney.
Mais voir se dissiper le sens de cette vie, disparaître notre raison d'exister, voilà qui est insupportable. On ne peut vivre sans raison.

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