Dj sets
1# Clement Meyer @ Social Club (octobre)
2# Carl Craig @Social Club
3# Marcel Dettmann & Ben Klock @ Rexclub & Bateau Concorde
The bad
1# Roman Flugel @ Social Club
2# Booka Shade @ Social Club
3# Mlle Caro @ Rexclub
Compilations
1# Joris Voorn - Balance 14
2# Tama Sumo - Panoramabar 02
3# Club Tape Club Mix presents Underground Quality
4# Omar S - Fabric 45
5# Dj Koze - Reincarnation
Albums
1# Cio D'or - Die Faser
2# Dj Jus Ed - House Goodies vol. 3
3# Black Jazz Consortium - Structure
4# Redshape - The Dance Paradox
5#Pablo Bolivar - Recall
Podcasts / Online mixes
1#Weloveberlin Podcast#12
2#Donato Dozzy @ Labyrinth mnmlssg mix series
3#Prologue Portefeuille Podcast 01 Dino Sabatini
4#Peter Van Hoesen @ Ensoniq
5#Smear May 2009 Mix
6#Dasha Rush mnmlssg
7#Evad process part 165 @ modyfier
8#James Rockford Silent season podcast 1
9#on the roof with Chaton
10# Substance/ Dj Pete Wax treatment podcast 01
Labels
1#Prologue
2#Time To Express
3#Sandwell District
4#Ostgut Ton
5#Workshop
6#Underground Quality
7#Wolf+Lamb
8#Do Not Resist The Beat
9#Fachwerk
10#Silent Season
50 Tracks of 2009 (pas classés)
-Reggie Hammond - Pleasemachine
-Elon - Right on Babe
-Sistema - Verdes Plantas Verdes
-Ark & Dolibos - Be My Baby
-Danton Eeprom - Legacy
-Franco Cangelli - Create your own space ( Solab remix)
-Robag Wruhme - Ruptur Oing
-Bodycode - Imitation Lover (Dub)
-James Ruskin - Massk
-Sjaakflut - Combination 2
-The Horrors - Sea Within a Sea
-Mike Dehnert - One
-Do Not Resist The Beat - Feel Forgotten
-Tom Trago - Passion (Motor City Drum Ensemble remix)
-Donato Dozzy & Cio Dor - Limone
-Koljah & Oliver Deutschmann - Eaten Back to Life
-Motor City Drum Ensemble - Satellites
-Newworldaquarium - Trespassers ( Redshape Trespassed Mix)
-Rasmus Hedlund - Cactus Fatale
-Gavin Herlihy - Watch Ya Feet (Ewan Pearson Remix)
-Silent Servant - Discipline
-The Subliminal Kid - To the south (Matt O'Brien Remix)
-A Mape Up Sound - Disconnect
-Giorgio Gigli - Self Reflection
-Kapuchon & Benny Rodrigues - Potato Tomato
-Le Loup - See Line (Dub)
-Samuli Kemppi - Droning
-Samuli Kemppi - Joiku
-Taron-Trekka - Secret Findler (Marcel Dettmann remix)
-Alex Bau - Dark Summer Nigths Part 1
-Deepgroove & Jamie Anderson - The Clock (Ben Klock S Timepiece)
-Fever Ray - Seven (Marcel Dettmann remix)
-Marcel Dettmann - Rerun
-Nax_Acid - Flying Higher
-STL - Silent State
-Peter Van Hoesen - Attribute One
-Kuba Sojka - Message from Earth
-Milton Bradley - Derealization
-M For - Thief
-Jonas Kopp - Flora
-Chaton - +91 ahead session 3 (Dachshund version)
-2000 and One - Spanish Fly
-Jerome - Boom Bap
-Maus & Stolle - Adore (Meat & Reboot remix)
-Agnes - Que Pena
-Brothers Vibe - Feelin House (Raw mix)
-Syncom Data - Beyond The Stars (Speedy J remix)
-Kerri Chandler - Track 1 Revisited (Maximum mix)
-Precious System - The Voice from Planet Love (Dixon Edit)
- Clement Meyer - Double Shots
Le suicide
Lady Gaga, Brüno, les films d'animation, Lilly Allen, The Gossip, Inglorious Basterds, Heath Ledger, Guillaume Depardieu, Megan Fox, Nicolas Hulot, Yann Arthus Bertrand, Mélanie Laurent, Manaudou & Mauresmo, Michael Jackson, l'imposture obama, Kitsuné, Le regine's, La roux, Bloody Beetroots, Luciano, 24h saison 7, Twilight les vampires et les livres qui vont avec, hypemachine, Coeur de pirate, les reflex pour tous, Susan Boyle, Michel Drucker, Denisot, Hadopi, La crise, Barack Obama, Usain Bolt, Slumdog Millionaire, Moncler, J'ai tué ma mère, Iphone, Nadine Morano
La surprise
Le petit journal média d'opposition, Buvez Madison, We Love Art, Clément Meyer, True Blood, Lost saison 5, Antichrist, Sienna Miller, Lanvin, Givenchy, Le ruban blanc, Les noces rebelles, controverses, The September Isssue, Loic Prigent, Single Ladies, Soundcloud, Secret Story, la grippe, lookbook, Madoff, Un prophète, Bruno Basini, California, mojitos, Leeloo, evasio, Noisy Champs, le vinaigre balsamique, Elie Domota, les articles sur facebook, Guillaume Dustan, The Horrors, le sarouel, Ruth Elkrief, Neo Daf Part, Vodka/Redbull, Faites Entrer l'accusé, Cosnes sur Loire, le Neo dubstep, la dubtechno, Mamzhell
Blue Jeans.
Prends pas tes airs de chatte, prends pas tes airs tout court. Je parle, prête à te faire payer toutes mes erreurs, je parle, prête à te faire culpabiliser jusqu'au bout, comme si l'attente n'était pas déjà si pesante, mais que veux-tu de moi?
Je ne suis pas là pour patienter encore, et ce n'est pas la détermination qui m'a maintenue jusqu'ici. Cessons de tout confondre. C'est la Fascination du Pire et sans doute parfois tu regrettes d'avoir pris ce chemin-là plutôt qu'un autre. Dommage.
Je n'ai rien de la fille sur laquelle on mise tout.
Ce que l'on vous pardonne quand vous êtes jeune l'est difficilement plus tard.
Je me suis demandée si c'était à moi ou à toi que je n'arrivais pas à le pardonner.
C'était plus simple quand on savait que "demain" n'avait aucune signification ou qu'on n'était jamais la priorité. Dans les deux cas je me retrouve dans l'impasse, une fois encore, à me demander comment je vais faire pour me sortir de là.
Au delà de susciter le désir de l'absence, un an est passé et j'en suis toujours au même point. En aucun cas je ne veux fêter ma défaite.
Le Christ à la colonne.
L'Illuminée qui mange ses Bretzels dans son lit à 4h du matin en lisant La Meilleure part des Hommes. L'abus de Vin Blanc est dangereux pour la santé, mais je justifie mes excès par l'Ivresse des fêtes, pas de panique.
Et si on me demande Et tes vacances? Et bien, à part boire, subir des gueules de bois épouvantables, et recommencer inlassablement, je n'ai pas fait grand chose.
C'est plus fort que moi, je m'embarque toujours dans des discours qui n'ont ni début ni fin et rien ne m'arrête. Dommage.
La prochaine fois, empêchez-moi de parler allemand, ce n'est vraiment pas une réussite.
Je vais me prélasser dans mon lit, en étoile, en chantant Les Bords de Mer pour pas que tu me quittes.
Mais personne ne le sait.
Plutôt que d'écrire les mots bleus, j'ai préféré tout dire noir sur blanc.
Ainsi, le vin blanc ayant raison de moi, l'affaire Archi était donc classée, ou comment tourner des pages entières en moins de dix minutes.
Ne vous méprenez-pas, je suis beaucoup moins mélodramatique que j'en ai l'air. On ne peut définitivement pas revenir sur nos actes passés. Tu me l'as clairement prouvé une fois encore.
De toi il ne me reste plus rien que la tristesse profonde d'avoir perdu un ami. Mais personne n'est irremplaçable. Enfin, je crois.
Je t'ai rayé. Pas de champagne, ni de feux d'artifices. Juste ton mini-corps qui s'éloigne lentement, et la neige qui craque sous tes chaussures multicolores, la nuit noire, le joint posé maladroitement sur la table en verre, tes efforts surhumains pour me faire à manger, ton air absent quand je crie, tes accents improbables quand tu parles et tes délires capillaires.
Avec Archi, c'est toi que je laisse partir aussi, je vous imagine main dans la main me saluant, vous les égoïstes.
Toi, cependant, ne profite pas de mes problèmes imaginaires pour faire tout disparaître. Les autres ont la fâcheuse tendance de tout faire éclater comme un scandale au moment où la reconstruction touche à sa fin.
Je suis dans le mood modasse à Art de Vivre, je justifie mes dépenses inconsidérées par ton absence destructrice.
Ne vous fiez pas aux apparences ; elles sont trompeuses.
Et sur toi, je ne me trompe jamais.
Stefano Greppi - John [ Schermate ] 2009
Donato Dozzy @ Labyrinth 2009 sur un fond de blanquette de veau. Canout et Yeton approuvent.Stefano Greppi - John
Un Dimanche.
Je ne suis clairement pas la plus intelligente de la bande mais pourtant j'ai un don inné lorsqu'il s'agit de voyeurisme. Parce que je me sens voyeur quand je tombe dans les abîmes interminables de la recherche de l'autre. Tous supports confondus. Je ne sais pas vraiment ce que je cherche, et j'ai peur, souvent, de voir ce que je n'ai pas le droit de voir ; car je pars du principe que si tu n'as pas mis à ma disposition certaines choses, c'est que tu ne veux pas que j'aille au delà, et dans ma frustration égoïste, je tente vainement de dépasser des limites imaginaires.
Cette quête mystérieuse se solde par un échec, pas de panique : je n'abandonne jamais.
Tout le monde ment. On passe notre temps à mentir. A omettre, plus exactement. J'ai souvent transformé la réalité pour qu'elle me paraisse plus dramatique, mais jamais, je crois, dans le but de la rendre plus attrayante. J'en viens donc à dire que ma vie est chiante. Suite logique.
Cette période de l'année est d'un ennui sans nom, et je ne me surprends même plus à feinter l'émerveillement innocent de l'enfant qui est en moi, non, je ne me surprends même plus à feinter le bonheur, la joie, l'épanouissement. Je me plais à jouer la fille traumatisée par Noël, comme si ma mère était morte en avalant une huître ou une connerie du genre le 24 au soir.
Anyway, moi qui croyais rester dans mon lit jusqu'au 3 inclus, je sais d'avance que courir est mon destin et que quoi que je fasse, quoi que je dise, quoi que j'en pense, il n'en sera pas autrement.
Non, je n'ai pas l'air de dire que je courrais après toi, tu te trompes.
Dommage.
L'eau de pamplemousse traîne sur mon bureau entre quelques flacons de médicaments aux plantes dont ma mère ne cesse de me vanter les vertus magiques, et je m'amuse sainement à la provoquer sur tous les plans pour entretenir la so famous relation houleuse mère/fille.
C'est Beyrouth autour de moi mais n'ayez crainte, je maîtrise la situation. Tout le monde a l'air de penser que le désordre mène au chaos, et le chaos à la déchéance, mais j'ai des TOCs en réserve qui me sauveront de toute événement improbable.
Je rêve secrètement que l'on retrouve mon corps sous mon lit, rongé par des coccinelles ou des ratons-laveurs.
Sauf si vous avez l'intention de me délivrer du mal, le 31 Décembre est clairement devenu le mot tabou. Donc, chut.
15 Minutes.
La vie que nous laissons derrière nous a la mauvaise habitude de sortir de l'ombre. De se plaindre, de nous faire des procès.
So sentimental
Not sentimental no !
Ne dites pas à ma mère que je prends de la drogue pour dormir.
On reprend tout : une thérapie plus tard et toujours pas de réponse, j'ai occulté un tas d'événements qui, je le crois, sont clairement la réponse. Que dois-je en faire? Le fil rouge qui relie tous ces souvenirs et qui me serre la gorge jusqu'à l'asphyxie, merci bien. Je serai tentée de vous dire laissez-moi crever avec mes démons et mes stigmates. Mais non. Eternal Sunshine. Je vais faire supprimer toutes ces informations de ma mémoire.
Aussi immaculée que je prétends l'être, tu sais moi je m'en fous tant qu'elle est à genoux.
A l'époque je les voyais comme mon underground. Aujourd'hui c'est le syndrome ramollo.
Je préfère les tromperies à ton rien. J'étais eurodance. Tu étais rétro folk pop post chiante. Je voulais danser. Je savais même pas ce qu'était une cigarette. J'écrasais tous les mégots encore fumants. Je lisais buck danny avec mon lecteur cd. La dance. Je finissais les plats de frites sur la table mais je n'aimais pas la mayonnaise. J'étais déjà gros et j'avais des A dans toutes les matières. J'étais celui qui avait réussi. En moche. A 12 ans je l'embrassais sur mon canapé. Trois jours après elle me larguait. J'étais charity business et ma 6T va cracker. On finissait pas les mots. Notre avenir s'appelait médiathèque. Il ramenait des jeux de cartes porno. J'étais presque demandé. Je ne savais déjà pas dire non. On écoutait that's my people comme une réponse. On ne comprenait pas grand chose mais on y croyait.
Je préfère les tromperies à ton rien. J'étais eurodance. Tu étais rétro folk pop post chiante. Je voulais danser. Je savais même pas ce qu'était une cigarette. J'écrasais tous les mégots encore fumants. Je lisais buck danny avec mon lecteur cd. La dance. Je finissais les plats de frites sur la table mais je n'aimais pas la mayonnaise. J'étais déjà gros et j'avais des A dans toutes les matières. J'étais celui qui avait réussi. En moche. A 12 ans je l'embrassais sur mon canapé. Trois jours après elle me larguait. J'étais charity business et ma 6T va cracker. On finissait pas les mots. Notre avenir s'appelait médiathèque. Il ramenait des jeux de cartes porno. J'étais presque demandé. Je ne savais déjà pas dire non. On écoutait that's my people comme une réponse. On ne comprenait pas grand chose mais on y croyait.
Nax_Acid & Giorgio Gigli - Depth Perception [ Aconito Records ] 2009
Dans l'esprit prologue avec les tom bonaty, donato dozzy, dino sabatini et samuli kemppi.Nax_Acid & Giorgio Gigli - Depth Perception
Pomme S.
J'AIMERAI TANT AVOIR UN APPLESTORE POUR MOI TOUTE SEULE.
Tu doutes?
"Même tes cheveux gras quand ils le sont une fois depuis deux ans. Même tes cent pour cent questions sur le balcon. Même quand tu te bouches les narines quand tu fumes. Même quand tu fais du bruit pour manger un sandouich que tu exiges et que tu ne finis pas. Même quand tu écoutes Editors ou Interpol. Même tout le temps."
Amour Suprême et autres débilités.
Je finis toujours mes sandouichs mais j'aime pas la croute, c'est tout.
Innocent.
Alors qu'elle me supplie en profitant de l'affection que j'ai pour elle, je me décide enfin à tout lui dire. Maintenant, j'ai l'habitude de raconter cette histoire, je sais choisir mes mots pour prendre assez de distance par rapport à tout ce qui s'est passé ; l'avantage du temps qui passe.
Tes blagues en l'air deviendront tôt ou tard des reproches qui me dévoreront. Mais je ne t'en veux pas, tu ne peux pas savoir. I don't care aurai-je l'air de dire.
Je ferai bien attention à tout ce qui sortira de ma bouche à présent, et cette affaire de Leningraad qui ne se veut plus, et le retour d'Archi qui me fait aussi mal qu'une gueule de bois un dimanche matin ; ne vous méprenez pas, Archi n'a rien du retour gagnant, c'est juste le goût amer de la défaite. Dommage.
Leningraad la ville imprenable et ses secrets, je parle je parle, j'en écrirai des romans s'il le fallait, mais que voulez-vous : m'ayant soustrait tout désir de révolte, j'annonce officiellement que je capitule non sans un certain plaisir.
Je commence, doucement il est vrai, à me méfier des écrits sur l'Education Sentimentale, too dangereux. J'apprendrai, à l'avenir, à contenir mes envies de mort littéraire et géographique. Dommage.
Elle se dit contrariée, elle m'attend en culotte sur le bord du bureau. Je me croyais nostalgique mais ce n'est, qu'une fois de plus, la déception d'avoir échoué. C'était, probablement, mieux comme ça.
Et puis dans tous ces défauts que je liste volontiers, j'ai quand même la grande qualité de vous aimer sans condition, même si je ne vous le dirai jamais.
Sa sincérité ne me convainc guère, j'aimerai que tu me dises "tu es canon mais qu'est ce que tu es chiante" il y a des jours où je me sens toute petite, et des jours où je m'impose tellement trop. Dommage.
Amour Soviétique.
Il n'y a rien de dramatique. Il ne m'est pas aisé de me battre contre ces automatismes, mais face au point de non retour, cherchant vainement une réponse autour de moi, j'ai agit au lieu de réfléchir. Ca n'a duré qu'une fraction de seconde et pourtant j'ai cru que c'était une éternité. C'est un peu comme toutes les premières fois, sauf que je n'en étais plus là ; j'aimerai vous dire, si j'osais, et en pleurant, que le spectre qui me hante m'empêche clairement de m'ouvrir au monde. Que le trop qui, je le croyais, me définit, n'est en réalité qu'un leurre qui cache ma peur de l'abandon total. Je suis dans l'incapacité de te parler. De te dire les choses. Je te demande pardon. Parce que je suis une idiote.
L'amour soviétique. Cold, cold, cold. J'aime me croire divine. Seulement toi.
Il n'y a aucune surprise. Mauvaise politique. C'était fort intéressant. Je vous demande un instant.
Cela fait parti des innombrables défauts qui me constituent.
Mais dans l'idée...
La pierre qui roule.
Je cache mes yeux rougis par la fatigue et mes cernes avec mes lunettes. La nuit est déjà tombée et je suis irritable. C'est comme ça qu'on dit.
J'écoute, l'air distrait mais néanmoins intéressée, toutes ces histoires douteuses d'un passé improbable. Je ne sais que penser ni qui croire, mais il me semble que les choses étaient plus simples quand je me forçais à ne pas y penser.
Qu'importe. Faisons l'impasse.
Et si je vous disais "j'ai peur". De vous voir si désabusés par une situation qui nous dépasse. Nous pensions être les plus forts et mais nous sommes en réalité les plus faibles ; te voir abandonner me crève quand je sais qu'on reste là parce qu'on était l'élite l'espace d'une année. Je suis fatiguée, voilà.
Tu me parles d'Archi comme un idéal qui me restera à vie mais l'idéal qu'était Archi a disparu en même temps que lui. On ne reste pas éternellement focalisé sur une illusion, surtout lorsqu'on prend conscience du temps et de l'énergie qu'elle demandait. Je ne regrette pas la route qui traversait le parc, ni mêmes les nuits entières à attendre. Je n'y pense même plus, j'ai oublié.
Je cours déjà en pyjama dans les rues noires alors qu'il est 1h passée. Le vent me glace les membres et j'allume une cigarette en inventant des dates historiques qui pourraient nous servir de code d'entrée.
Je m'endors doucement en rêvant de Lenin même si j'aimerai sincèrement qu'il ne trouble pas mon sommeil. Qu'il ne me trouble pas tout court. Qu'il cesse même d'être. Dommage. Lenin ce despote a clairement décidé de faire de ma vie un enfer et je m'en complais totalement ; mi pute mi soumise, j'accepte les règles du jeu, même si je n'ai pas le choix. Dommage.
Je rêve d'une douche brûlante, interminable. D'une vodka pure sans retour qui me plongera doucement dans un monde parallèle. Je ne sais plus faire la différence entre ce qui est bon ou mauvais pour moi. Ce qui vient à moi est pris. On composera avec le reste.
Je suis profondément énervée contre toi mais trop fatiguée pour te décrire les sentiments qui m'animent ; je vais me contenter d'éteindre la radio quelques temps et me laisser faire sans crier. Tout le monde s'en fout, voilà.
En gros chat ronronnant que je suis je vais gratter la porte jusqu'à ce qu'on m'ouvre et éviter la rue quelques temps.
Great.
J'ai rarement eu les cheveux aussi gras en aussi peu de temps. Sur les photos d'identité, qui par 8 se vendent 10 euros, j'ai la tête ravagée. Je vois tes bras dans lesquels j'ai évolué. Ou alors dans lesquels je m'étais promis d'évoluer. Je me suis à présent promis d'y renoncer. 23h38 du comté cher mais pas sans relief. Absence de jus de pomme. Absence de diet coke. Je colle le dernier timbre du carnet sur une enveloppe vierge. Ma langue glisse lentement sur le rabat. Lui même trop rêche. A présent j'imagine ce que tu dirais si tu me voyais dans mon intégralité. Leeloo s'endort dans le creux de ma hanche gauche. Je me sens amoureux d'elle. Même obèse elle me désirera encore. Je n'ai pas besoin de lui faire la conversation. Je n'ai pas besoin de la convaincre de quoi que ce soit. C'est toujours elle qui réclame. J'aime cet amour entre nous. Je ne lui permets pas de partager mon lit car je veux rester vierge jusqu'au mariage. J'entreprends de soigner mes cernes. Mais le mal est fait, les nuits courtes ont détruit une partie de mon visage. Aujourd'hui ma trachée ressemble plus à l'écorce d'un chêne qu'au toboggan aquatique de Mennecy. Il est 1h11 le 08/12, mes yeux ont mal. C'est de te voir au loin qui me maintient.
To together, For forever.
Je suis profondément agacée par le bruit insupportable que font les voisins. On sonne la porte alors que je traine en shorty Dim pour la bonne cause, on regrette parfois amèrement d'avoir la sensation de vivre dans une colloc' de 500 personnes.
Cependant, je profite du calme de la pièce pour me laisser vivre quelques secondes en anéantissant tout sentiment de déception et de colère. Au fond, mon seul but était de trouver satisfaction là où j'étais.
A force, je m'habitue. A force, ça ne me fait plus rien.
Tu mesures la chance que j'ai de ne plus faire partie de cet incroyable chaos qu'est devenue mon ancienne vie et je sais que tu n'as pas totalement tort. Certaines subtilités m'échappent je le reconnais ; et même si écrire sur ce lino froid en buvant une bière n'est pas exactement ce qu'on pourrait qualifier de "sain" je trouve un équilibre certain dans le way of life que je me suis imposée en arrivant ici. Ou qui s'est imposé à moi, peu importe.
Il parait que je suis une menteuse ou que je ne trompe personne oui mais voilà : vous ne comprenez pas le pourquoi du comment. Tout est plus calme, tout est plus paisible, et je prends le temps de penser au bonheur de l'inertie et de l'abolition du cadran ; je n'en suis plus à compter les secondes, les minutes ou les heures, ne serait-ce que les jours ; tout ça n'a plus aucune signification pour moi. Vous ressentez sans cesse le besoin de mettre des dates à tout ; moi je préfère de loin ne rien planifier. Oui, là, vous pouvez le dire, je suis une menteuse. Ou non. Disons que, j'ai des projets. C'est mieux comme ça?
Je peux aussi prédire l'avenir : que se battre contre le 1001100110001001011101001 est vain, que faire une critique orale et en anglais d'American Beauty sera le seul moment jouissif de ma semaine, que la future projection des G1 et des A1 sera clairement l'évènement de cette fin d'année douteuse, que l'art de colorimétrie me dépassera certainement mais que l'encodage est clairement devenu ma passion, que les subtilités du cadre n'auront plus de secret pour moi.
Ma vie mon BTS bonjour je ne comprends rien mais ce n'est pas grave.
Déjà ma 2e bière et je me bats contre mes démons intérieurs pour ne pas allumer une clope. Sois sage.
Et si tu me demandais si, à ce moment précis, j'étais la femme la plus heureuse du monde, je te dirai que oui. Non pas pour la beauté de la scène, bien que nous étions magnifiques et merveilleux, et que je me suis demandée sincèrement s'il était normal que j'endure autant de souffrances pour un jour arriver à atteindre cette forme de bonheur qui n'est ni trop excessive à vous en bouffer les entrailles, ni trop fragile à vous faire dire ou penser que c'est maintenant ou jamais (et adieu les conséquences à l'atterrissage), mais assez intense pour vous faire sentir humain chaque seconde qui passe. Avant, j'avais tendance à dire qu'aller vers le trop était la seule issue possible. Ouverte et libre. Mais je me trompais c'est évident ; je suis restée l'identique Jardela qui tapait l'embrouille au fumoir ou qui soudainement devenait une tigresse enragée sur le bord de la route. Oui. Mais je modère ; j'ai appris ça toute seule. Je me modère toute entière.
J'en ai terminé, je crois, des plans improbables qui me faisaient pleurer dans les métros parisiens.
Je succombe lentement vers ce que j'ai toujours souhaité secrètement.
Le tapis rouge est un délire à lui tout seul je ne donne pas suite à cette succession de jump cut. Dommage.
Tu n'es plus la bienvenue.
Cependant, je profite du calme de la pièce pour me laisser vivre quelques secondes en anéantissant tout sentiment de déception et de colère. Au fond, mon seul but était de trouver satisfaction là où j'étais.
A force, je m'habitue. A force, ça ne me fait plus rien.
Tu mesures la chance que j'ai de ne plus faire partie de cet incroyable chaos qu'est devenue mon ancienne vie et je sais que tu n'as pas totalement tort. Certaines subtilités m'échappent je le reconnais ; et même si écrire sur ce lino froid en buvant une bière n'est pas exactement ce qu'on pourrait qualifier de "sain" je trouve un équilibre certain dans le way of life que je me suis imposée en arrivant ici. Ou qui s'est imposé à moi, peu importe.
Il parait que je suis une menteuse ou que je ne trompe personne oui mais voilà : vous ne comprenez pas le pourquoi du comment. Tout est plus calme, tout est plus paisible, et je prends le temps de penser au bonheur de l'inertie et de l'abolition du cadran ; je n'en suis plus à compter les secondes, les minutes ou les heures, ne serait-ce que les jours ; tout ça n'a plus aucune signification pour moi. Vous ressentez sans cesse le besoin de mettre des dates à tout ; moi je préfère de loin ne rien planifier. Oui, là, vous pouvez le dire, je suis une menteuse. Ou non. Disons que, j'ai des projets. C'est mieux comme ça?
Je peux aussi prédire l'avenir : que se battre contre le 1001100110001001011101001 est vain, que faire une critique orale et en anglais d'American Beauty sera le seul moment jouissif de ma semaine, que la future projection des G1 et des A1 sera clairement l'évènement de cette fin d'année douteuse, que l'art de colorimétrie me dépassera certainement mais que l'encodage est clairement devenu ma passion, que les subtilités du cadre n'auront plus de secret pour moi.
Ma vie mon BTS bonjour je ne comprends rien mais ce n'est pas grave.
Déjà ma 2e bière et je me bats contre mes démons intérieurs pour ne pas allumer une clope. Sois sage.
Et si tu me demandais si, à ce moment précis, j'étais la femme la plus heureuse du monde, je te dirai que oui. Non pas pour la beauté de la scène, bien que nous étions magnifiques et merveilleux, et que je me suis demandée sincèrement s'il était normal que j'endure autant de souffrances pour un jour arriver à atteindre cette forme de bonheur qui n'est ni trop excessive à vous en bouffer les entrailles, ni trop fragile à vous faire dire ou penser que c'est maintenant ou jamais (et adieu les conséquences à l'atterrissage), mais assez intense pour vous faire sentir humain chaque seconde qui passe. Avant, j'avais tendance à dire qu'aller vers le trop était la seule issue possible. Ouverte et libre. Mais je me trompais c'est évident ; je suis restée l'identique Jardela qui tapait l'embrouille au fumoir ou qui soudainement devenait une tigresse enragée sur le bord de la route. Oui. Mais je modère ; j'ai appris ça toute seule. Je me modère toute entière.
J'en ai terminé, je crois, des plans improbables qui me faisaient pleurer dans les métros parisiens.
Je succombe lentement vers ce que j'ai toujours souhaité secrètement.
Le tapis rouge est un délire à lui tout seul je ne donne pas suite à cette succession de jump cut. Dommage.
Tu n'es plus la bienvenue.
J'imagine déjà les reproches qui viennent. Je pourrais dire que ce n'est pas un choix. Mais je pourrais aussi dire le contraire. On évoque les excès, j'invoque le quotidien. L'état est au demeurant stable. Sans doute est-ce là le problème. Ils voient en moi des limites du possible. Il n'en est rien.On en part sans difficulté. Y penser c'est nostalgie. Ils n'y voient que souffrances. En réalité tout n'est que bonheur. On y est un peu plus soi même. Des fois on pense y être à nouveau. Mais on y retourne jamais.
C'était donc ça. Sa voix mélancolique fredonnait dans mon oreilles. Mes pieds frissonnaient. La peur de la vérité. Il fait froid le jour, chaud la nuit. En y retournant je me rappelle de mon malheur. J'y vois la vérité. J'y voyais ton honnêteté. Tout est mort le jour où j'ai arrêté d'y croire. Je me vois les yeux collés sur toi comme du magnétisme. Je ne te désire jamais. Je n'y pense jamais. Tu n'es plus rien. Si ce n'est un mythe lointain, perdu et désert. Le ciel si gris me fait si mal aux yeux.
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