Get Loose, Get Looser.


Aujourd'hui, rien ni personne ne peut niquer ma journée : me voilà en possession de The West Rider Pauper Lunatic Asylum.
Je ne sais pas trop si plus tard j'ai envie d'être Cheerleader, ou Canard Lumineux. C'est important de savoir où on va. Je manque réellement de persévérance, peut-être.

J'alterne entre incertitudes solaires et envies lunaires. L'aurore. La Vamp. La fille de la Ville. Tout le délire quoi. Je fais semblant d'avoir un quelconque pouvoir ; j'en use et abuse. Chaque mouvement devient de plus en plus difficile à exécuter, moi je rêve de me prélasser sur mon semi-matelas, et d'attendre. Je me suis crue dans Twilight aussi ; il faut clairement que j'arrête le Vin Blanc au petit déjeuner. J'aimerai mieux nettoyer des voitures en leggings et en t-shirt blanc. Too Funny.
Pourquoi choisir?

Je suis ferme mais un peu trop fondante, yaourte-moi jusqu'au bout de la Nuit.

Un départ en entrainant un autre


On a exercé des pressions.
Il n'y a ni jus de pomme ni pepsi. Je mange le crouton de ce pain d'il y a trois jours. Chez toi j'ai rajouté du gruyère râpé à n'en plus pouvoir. J'ai mangé de la crème glacée pas forcément bonne d'ailleurs. J'en ai déduit beaucoup de choses.
Milton Bradley peut se targuer d'avoir une discographie impeccable. Tous ses maxis sortis sur Do Not Resist The Beat (dont on disait déjà beaucoup de bien ici), sont d'une délicieuse cradeur.






Milton Bradley - Psychological Drama

Cinéma en cour(t)s.


(photos d'Abadidoucette on Eye-Know)

Je savais bien que je n'aimais pas les gens du spectacle. Ils prennent la pose quand ils te parlent, ils mettent 20 ans pour répondre à la question la plus simple du monde, ils s'inventent des vies et des problèmes à longueur de temps. Voilà.
L'INA c'est un peu ma passion. Le BRY1 va clairement devenir L'ENDROIT où il faut être. Prière de ne pas jeter ma culotte sur la route, merci.

Moi j'aime Manchester, Manchester c'était un peu ma passion dans la vie. Les signes du destin j'aime bien y croire quand ça m'arrange, mais là clairement c'est une évidence. Je mets +1. Je pose mon option. Je retourne en Angleterre pour un an (et plus si affinités).

Cappie, Evan Chambers ou Rusty, I Like All The Girls (and All The Girls Like Me). C'est une vérité qui ne se cache pas. Ma vie ressemble peut-être à un épisode de Greek. Je sais pas si c'est normal de cacher un numéro de Public derrière de la documentation pour un Master en Gestion de Prod. Mais je le fais quand même. Tout est une question de crédibilité. On me réclame beaucoup trop.
Il parait que dans 15 jours je dois m'imposer. Il parait. Tout le monde a l'air de dire que c'est le meilleur choix que je puisse faire. Moi j'ai l'air de penser que c'est pas si facile. Je suis beaucoup trop Vanille dans ma vie pour mettre un terme à toutes mes folies. Je vis beaucoup trop dangereusement et pour cause : on se fait chier.

Une seule chose est sûre je suis clairement l'Idole ; et s'il advenait que tu me déclares perdante ce ne sera pas parce que je suis moins bien ; non ce sera seulement parce que tu as peur du changement et que tu es clairement un Loser. Ce sont toujours ceux qui ont rien demandé à personne qui finissent derniers : je serai l'exception qui confirme la règle.


Je suis ton principal, tu es ma proviseur. 14h19.
Je me suis assis au soleil, laissant ma glace vanille fondre sur mes doigts. Mes yeux éblouis se sont attardés sur le gyrophare qui envoyait son faisceau dans toutes les direction. J'ai hésité avant de boire un thé vert/menthe bien décevant. Tu enregistres des programmes sur un disque dur à la quantité restreinte. Tu download des films que tu ne regarderas jamais. 11h22, première gaffe. Le chat mange des morceaux déchiquetés de papiers. Il attend mes caresses et j'attends qu'il se taise. Il est 12h12.
Chaque bouchée est un regret de plus. J'ai dans sa tête l'exactitude de ses phrases. Ses chuchotements murmurent la vérité mais surtout me poussent vers la sortie.

Bodycode - Imitation lover dub

Moi, le Poney.

Je me sens moyennement convaincue. J'aime bien m'inventer des vies et me lancer des défis improbables. Damn it, ce mec me regarde depuis une demi heure, et je cherche quelque chose à dire pour me rassurer. En vain, ce soir je suis plus douée pour me faire des scénarios que pour danser debout sur les tables.
Je dis "On prend le métro hein" comme si cela ne semblait pas évident, il me dit "je t'aime bébé" et je bois de l'eau. Le chemin est à la fois long et sans fin et en même temps ultra rapide, assez pour que je ne me rende pas compte que cela faisait bien 20 minutes que je racontais la même chose. Je veux dormir. Toujours dans notre panque, Martin nous réveille doucement. J'entends Paris au loin, mais la capitale est calme ce matin. J'ai des envies de fraises et je suis toujours ivre à 17h, mais qu'importe ; j'ai une sale réputation de tigresse parfaitement infondée. J'ai dit "je suis une pute, voilà." mais il ne me répond pas. Je crois qu'il pense que je suis conne, c'est tout. Ou alors, il m'aime beaucoup trop. J'en sais rien. Par fierté, je dirai toujours que mes choix sont justifiés et que j'ai raison ; en réalité, je fais juste payer mes incertitudes à qui le veut (ou pas). Quoi qu'il en soit, je rêve secrètement d'une chaise à Tokyo, que tu me prennes de haut. Je bois un thé vanille en dansant en culotte sur le lit. J'écoute du Disco Cold. Je fume une clope au bord de la fenêtre, le soleil dans les yeux et Paris à mes pieds. J'aime le mordre c'est vrai. Il y a des plaisirs qu'on ne peut se refuser. Fanny se prend pour "Orange Mecanic" ahahahahaha. Ce sont des rires dans les escaliers et des histoires qui ne tiennent plus la route ; ce sont des mouvements lents et incertains, quand l'ennui devient évidence, que le ciel est dégagé et que je laisse ta main passer sous mon t-shirt. Moi j'aime quand ça n'a pas de sens.
Il est l'heure de décoler car clairement nous somme en retard. Je fais beaucoup de bêtises non? Damn it, il parait que je devrais parler de toi au passé.
Ce soir c'est vin blanc et Ray-Ban, j'ai quitté la course l'air de rien ou alors je n'ai jamais franchie la ligne de départ, je ne sais plus trop.

Newworldaquarium - Trespassers (Redshape Trespassed)


Andy vous m'avez impressionné.
Compte tenu des informations reçues, je suis dans l'obligation de mettre un terme à une vie publique autorisée. N'est-ce pas?
Son canapé en sky blanc importait bien plus que tout le reste. Il venait de fracturer leur boîte crânienne respective à la hache. Ce couple de marginaux avait oublié de lui rembourser ses tickets de bus. Dans les bureaux du commissariat, lors de sa garde à vue, il sortit de ses gonds. Il était obsédé par le fait qu'il n'ait pas eu le temps de laver ses murs blancs maculés de sang. J'oublie qu'il avait pris le soin d'effectuer des strangulations profondes post mortem.
Je plie des t-shirts clairs. Je fais cramer ce bacon avec deux oeufs sur le plat.

Brighton Beach.


Je m'impressionne beaucoup trop : même Archi, qui pourtant a marqué ma vie au feutre indélébile, n'a pas eu le droit à tant d'émoi. Ce qui était bien avec Archi, c'est que notre relation n'avait pas de limite dans le temps, je pouvais l'aimer indéfiniment et lui, attendre à jamais. Alors quand on dit que tout à une fin, je n'y crois que moyennement. Archi sera toujours là même si je n'en ai plus besoin.
Je m'impressionne beaucoup trop : c'est la première fois que je me vois me comporter ainsi ; ce que je crois surtout, c'est que je suis comme ça naturellement. La Fascination du Pire. Je suis sans doute plus à craindre qu'une vive.
Je l'embrasse tendrement avant qu'elle ne parte ; je comprenais enfin que le bonheur n'est pas le plaisir, mais un état. Et que lorsque nous marchions ensemble sans rien dire, traversant Paris avec insolence, je n'avais pas besoin de parler. Puisque j'étais heureuse.

Primary Colours de The Horrors est le meilleur album rock de l'année. C'est cold, t'as vu.
Je suis certainement le Roi du Pétrole de l'année 2009. J'en branle pas une. Je vous encule, tous autant que vous êtes. J'aime assez l'idée d'une ère nouvelle. Je n'ai rien d'un cliché, rassurez-moi?

on prend des nouvelles du temps

Gestion autocrate et égo. Je suis mort et écarlate. Je fume des cigarettes, j'ai perdu ma connexion internet. J'ai une machine sur mes grosses cuisses. Je mange un yaourt aux framboises. Je pense à vous. Marcel Dettman m'emmène en enfer.

Journal d'un vieux dégueulasse.


Je prends plaisir à traîner en pyjama douteux sur mon semi-matelas au sol ; nous écoutons quelques morceaux de cold rock en mangeant des yaourts à la Grecque. C'est devenu notre planque. Je me sens ok. Je me suis endormie défoncée et me suis réveillée dans un état second ; se sentir satisfait et sans envie ni besoin. Attendre.
Je dévore ce muffin. Je dévore ce bouquin tout en écoutant au combiné les conversations de Fanny.
Je me souviens de la Pyramide illuminée, de la douce musique de l'eau dans ce bassin. La nuit est noire, l'air frais, cela fait bien longtemps que nous n'avons plus peur. Pute borgne, dis-je.

Je regarde ces hommes dans ce labyrinthe ; j'aimerai y voir GD mais c'est un rêve. Je sens qu'elle commence à avoir peur alors je la rassure. J'étais dans un Paris by Night avec L. et E. et je me souviens avoir posé cette question, le nez appuyé contre la vitre de la voiture. Une de ces légendes urbaines auxquelles on ne veut pas croire étant enfant et qui prend tout son sens une fois que l'on est adulte et que l'on accepte un peu malgré nous la réalité. Je m'étais préparée à toutes les éventualités, même celle-là. C'est la Fascination du Pire. Rien de plus, et surtout rien de moins.

Il n'est que 14h quand mon portable se met à vibrer sur le parquet. J'émerge lentement. J'écoute de la musique cold. J'adore dire ça. Surtout si l'époque est tiède.
Je me plains souvent de n'avoir rien à lire, pourtant je commence toujours 4 ou 5 livres que je mets parfois un an et demi à lire et j'oublie certainement que j'ai une caisse sous mon lit de bons classiques. Je ne suis pas pressée, tu le sais.

Faux semblant ou Vidéodrome. Je joue la comédie. Tu as envie de m'en foutre une, tu as envie de me défoncer. Oui, je le sais. Mais moi je pense à autre chose. Ce n'est pas toi. Je m'attriste toujours de voir à quelle vitesse tout change ; en réalité je n'ai été motivée que par le désir de m'investir pour oublier. Donner trop de soi, en voilà une idée ; je me suis rétractée. Tétanisée que j'étais dans le clair soleil de 10h du matin. Damn it.

Va te faire foutre, taré débile !