Charlie - Spacer Woman


Voir cette population en vacances me rend heureux. Esquisser des sourires à des inconnus devient mon lot quotidien.
Aller à l'université est encore possible. Le froid ne me glace plus, c'est pas marrant. Tout à l'heure j'ai ôté le bouchon du Henné & Noisette pour laisser s'échapper le parfum, j'avais l'impression de manger du nutella chaud. Au dessert j'ai eu ma Ben & Jerry's. De quoi rappeler la Panik.
Et puis d'autres choses, et puis association d'idées et puis merde. On en revient souvent à la même chose.
J'attends impatiemment la réponse de Clems pour pouvoir kiffer en connaissance de cause. J'ai dormis 10 heures et j'ai eu le pire mal de crane avec Harold. La choune m'avait quitté.
Voir cette liste de contact vide me conforte.
Sarkozy passe de 6000 à 19000€, le 14 novembre c'est la grève.

Manuel Tur DPlay - Conchord (original Mix)


Ce serait comparable à un son huileux et donc très fluide des backstreet boys.


Je m'impressionne de jour en jour. A remplir ces feuilles blanches de taches d'encre éparses sans sens réel. J'en viens parfois même à perdre la parole et à entretenir un somptueux mal de tête. 0.50€ c'est franchement abordable, esprit crousien.


Les annales de géographie sont une épreuve envoyée par Dieu je crois. J'avais oublié hier on m'a proposer de passer, a bon entendeur. Même si je joue l'amnésique, en général je me souviens de tout, à bon entendeur aussi. Le Maroc? Chaque jour j'y pense.

Un peu plus.

Moritz Piske - Ein Känguruh Im Klubraum



A la base d'un fanchou car j'ai ce mot dans la tête, qui soit dit en passant, ne veut rien dire.

Se remémorer ces moments où on écoutait The Dysfunctionnal Family.

Ce matin j'ai ouvert mes volets, j'ai vu ces énormes lianes grisâtres et translucides. J'ai compris rapidement que je serais bonhomme en ce jour sombre, sans pour autant être triste. Je n'ai rien suivi aux mots insolubles de Fassetta.



Bien plus important était ce croisement, ce regard de ce dimanche matin. Ou encore cette histoire d'appart, post-cours d'amphi du lundi. Je ne me suis pas cantonné à toutes ces histoires mais au fond ça me fait plutôt rire car je suis quelqu'un de plutôt marrant.


J'ai d'ailleurs remarqué que je sais beaucoup mieux encaisser des chèques que les faire moi-même.


La phrase la plus libératrice des trois derniers jours fut :


"Votre correspondant n'est pas disponible pour le moment."
La plus drôle de l'année (de David Guetta) fut:
"J'espère qu'on ne va pas tous tomber dans le piège de la variété à 2 francs 50"

Voir son portable sonner. Le regarder. Boire ce chocolat brûlant, de l'écume blanche encore fumante. Un mince filet de fumée. Le paquet est terminé, c'est un peu une nouvelle vie. En pire.


Olivier Grégoire - Sama






Las Vegas c'est encore plus beau quand on ne le voit
pas

Bien que et encore que.


Putain que c'était bon de revoir ma Caro, toujours aussi bonne, toujours aussi fraîche, toujours aussi elle. Le chocobarre fut une révélation intersidérale, le chocosuisse du Crous pourra aller se faire voir. En attendant que j'ai le chocolat d'antan.


Y'a pas de quoi tirer la gueule. Mais bon ça fait du bien de se dire que l'on est un peu moins seul et complètement externe à ce défaitisme ambiant. Nous respirons l'ambiguïté.


Mais bon l'ordre fait du bien. Archivage et zapping pour des chipos insupportables. Un verre mesureur dans les profondeurs d'un placard. Nous sommes tristement nous même.

Comment me rendre encore plus dingue de Caroline?
En écoutant un vieux Mc Solaar.









Alter Ego - Why Not


C'est comme avoir trouvé la clé. J'ai enfin trouvé le morçeau joué par Brodinski.

Après m'être enfilé deux cookies, le temps s'est assombri et ma mère est partie.
La nuit fut bonne mon chéri.

Claude Von Stroke - Who's afraid of Detroit


Tout était fait pour que tout soit mal.


L'extérieur n'est pas intéressant, aujourd'hui seul moi compte.


Mon père dit avoir mangé des beaujolais. Je découvre que la fête "secrète" du Paris Paris était en fait pour les 2 Many Dj's (ou Soulwax c'est selon). La Tsugi avait l'air énorme mais bon restrictions obligent.


Je m'en remettrai donc au Sony, j'oublierai doucement que Kamo connaît Alexandra. Je boirai des gorgées de bière glacée sur l'esplanade de Diderot.


Je ferai des cartes.



Nan, nan et nan.


Ça me rappelle cette phrase qui m'a tourné aujourd'hui dans la tête "quand la souffrance engendre la jouissance", j'avais lu ça sur une pub pour un porno à Pigalle.


Hier au fin fond de ma dépression j'ai écouté le flot, le coulis de cette musique douce et effrayante, Aril Brikha.


A deux heures du matin, mes pieds étaient encore tout froids.

A 10 heures, un orangina se déversait dans ma gorge.

2 Many's DJ Mix Colette 4


J'ai décallé mon réveil d'une heure.
Le sèche cheveux était vraiment badant.

Je me suis réveillé avec une impression d'oubli, d'oubli de tout ce qui n'allait pas la veille.
Mais je me suis rendu compte aussi qu'en fait j'allais pas si mal.
C'était juste bon signe.

Et après un orangina à 10 heures du matin et le poids le plus faible depuis trois mois, finalement j'avais rien oublié.

J'aurais presque pu en pleurer mais je me suis juré de ne plus mettre Syd Matters sur mon Mp3.

Silver City - Shiver (Ewan's Bari remix)

Ce temps froid et brumeux me conforte dans cette idée que se mettre au lit dans l'après-midi est tout simplement divin.

L'abrutissement total et la sous-culture sont en moi. J'en ai honte et j'en suis honteusement fier.

C'est un peu ça mais en pire. Je suis quelqu'un du pire, appartenant au pire, idolâtrant le pire et je me fiche pas mal du reste.

Je veux juste savoir comment c'était. Jouer sérieusement la fouine. Voir et revoir. Penser et repenser. Lire et relire. Se parler.
Frotter ses lèvres délicatement l'une contre l'autre.


Regarder autour.

Aril Brikha - Berghain










Dans le froid, mes muscles raidis, ma gorge sèche. L'attente, les billets, le pain quotidien.
Un café, des paroles, un café, de la pâte à tartiner.
Les idées ne s'étalent pas.
C'est bizard à quel point être triste est libérant.
Ma couette n'a jamais été autant amie avec moi.

Parce que penser à Clara et réécouter The Teenagers.
Cette matière disparate, ce brouillard, ce crachin, ces billets.
Je pense qu'il est temps de voir ailleurs.
J'aime à regarder ce qui pourrait être quelque chose, dans une période d'espérance.

Je me casse.