L'intention est louable, le retour de bâton prévisible.
J'ai peut-être mal au crâne. Tu marches au milieu de la route complètement ivre ou presque. Tu manges un sandwich plus vraiment bon. Il est 7h30 quand tu lis 8h32 sur le four. Tu fais mine de t'en aller à 14h02. Et tu te mets en short à 14h38. Bref je me fais réchauffer des coquillettes avec des oeufs et du gruyère et je finis la baguette.

Je passe sans regarder. Juste pour entendre la vibration s'accroître dans mes oreilles sensibles.
Je me balade seul dans cette rue, j'écoute un podcast dont le nom me viendra plus tard.
Il est 22h53, j'écoute Andre Crom. Je recopie des codes que je pourrais oublier, je plie des t-shirts. Je dois changer mes draps.
La neige s'abat sur la chaussée. Je fais semblant d'avoir froid. Je n'ai plus peur du noir.

I'm a Barbie Girl.


Je souffre, je crie, je tente en vain de me souvenir d'où me viennent toutes ces blessures. On m'a léché le bras, mis la main dans le pantalon. Je n'ai pas lutté. Je me suis laissée aller.
J'ai atteint le point de non-retour. Je ne pensais pas que ce serait aussi violent. C'est toujours la même chose, je ne devrais pas m'en rendre malade et pourtant. Faire autrement me semble impossible.
Alors pour oublier on boit. Attitude classique. Mais j'ai dépassé les Limites. Sans m'en rendre compte. Je m'y suis cru jusqu'au bout.
Je suis tombée, j'ai rit, j'ai poussé, je me suis excusée, on m'a poussé, j'ai pardonné, j'ai sourit plus que de raison, et j'ai emballé sévère. J'ai fait la pute jusqu'au bout, et sans raison particulière. Ce soir c'était la pampa, c'était crédit illimité, au moins tu étais prévenue, tu as deux fois mon âge et je suis une dangereuse mythomane. Je me suis laissée faire parce que je le voulais bien, là-dessus on est d'accord. Au fond j'en avais vraiment rien à foutre de ce qui pouvait bien se passer mais à cet instant précis je me suis sentie exister comme jamais, même si je devais faire la pute. Toi, toi ou toi. Aucune importance. J'ai les lèvres qui tremblent d'avoir autant donné et d'avoir autant reçu. Je suis pas sérieuse mais au moins j'ai marqué la rupture et maintenant je crois plus ou moins savoir où je vais. Vraiment nulle part. Mais avec toi.

Morgane était, comme toujours, Sublime. Ce qui est excitant ce sont juste ces 4 jours de différences il y a 18 ans. C'est une histoire à elle toute seule et je crois que de temps en temps elle me passionne vraiment.
Vlad est vraiment adorable et j'ai vraiment hâte de partager avec lui ma connaissance absolue en Physique. Je lui dois une bière mais pas que.

Non mais vraiment, j'ai pas l'air comme ça mais je m'en veux un peu. Non en fait je me dégoûte. J'ai pété un plomb, je suis devenue dingue, j'ai fait du n'importe quoi. Je me déteste crois-moi.
Mais demain matin il va falloir que je me lève pour subir 5 longues de Physique. La seule chose qui me fait plaisir, c'est de me dire que tu sois là ou pas, ça n'a aucune importance. Tu pourrais bien partir pour toujours puisque tu n'as jamais été courageux. Ca n'a aucune importance.

J'ai vomi au Social, j'ai vomi à Boursicotte, j'ai vomi dans le RER. J'ai perdu connaissance, je me suis réveillée, j'ai fait tomber mon portable dans une flaque d'eau en sortant du Regine-Regine, le verrou des toilettes du Quick était bloqué j'ai bien faillit y passer la Nuit, Benny's Video c'était vraiment bon, j'ai vu Jean Nip', je suis tombée amoureuse, je suis toujours une Gossip Girl, mon projet avec Cyril avance, il a neigé, bonne nuit.

Je sais pas si je t'en veux ou si je te suis reconnaissante. J'ai probablement été blessée du fait que tu n'ais rien vu mais qu'importe. Je crois surtout que tu ne comprends pas et que ça t'effraie. Ou alors ça ne t'intéresse pas. Je ne sais pas. Mais cette insoutenable solitude, ce regard que tu ne m'as pas donné, je crois que je t'en veux au fond.

Je suis crevée les mecs. Genre méga crevée. C'était ma première et dernière Barbi(e)turix, croyez-moi. Je vais arrêter de me prendre pour un gars du Gang, je suis pas à la hauteur. J'ai encore le temps. Je reviendrai.

Toux Ah Dis BaL Ou Jeux Rang BaL.


Il y a toujours.


Aujourd'hui tout le monde avait envie de m'aimer. Tout le monde m'a dit je t'aime. Je vibrais toutes les 10 minutes pendant mon Partiel de Cinéma. J'aime bien quand on m'aime beaucoup comme ça.

En attendant, tu as dit quelque chose qui est parfaitement vrai. Ce n'est pas parce que je ne te dis pas je t'aime tous les jours que je ne le pense. Que je ne t'aime pas abusément. Tu vois?
Pourtant, le Poison Archi tend à devenir inexistant depuis que j'ai arrêté de l'aimer secrètement. Ou pas secrètement peu importe. Je crois que je ne suis plus amoureuse. Je crois que l'Idole n'est plus. Je crois que je ne t'admire plus. Tu es juste un homme, maintenant que j'en ai pris conscience, tu n'es plus une Idole et je ne parlerai plus de Toi comme si tu étais le plus mieux de tous. Je suis vraiment triste, plus triste encore que quand je disais que tu ne m'aimais pas, que tu voulais me quitter pour toujours, plus triste encore que quand j'ai fait la grève de la faim pour toi, enfin tu vois le délire. Ne plus être amoureuse de Toi fait un grand vide en Moi. C'est le début de la fin. Je vais commencer à m'ennuyer. Je vais me laisser crever. J'ai essayé de me forcer à redevenir amoureuse de toi, mais c'est vraiment difficile. Et j'espère secrètement venir écrire ici dans quelques jours que tu es le Archi de ma vie, et tout le blabla habituel.

Je predict pas trop de riot tu sais. J'en dis des n'importe quoi.
J'avais envie d'écrire à propos de mes partiels mais en réalité j'ai plus très envie là. Ecrire bleu sur blanc que je n'aimais plus Archi m'a véritablement retournée.

Je vais écrire quelques dialogues pour mon projet avec Cyril intitulé "Le film Arte c'est la Nuit".
La nouvelle vague c'est nous.

Clara passe en ce moment la physique. J'imagine qu'elle doit être la plus stressée du monde. Suis-je le mauvais prof? Est elle la mauvaise élève? Un peu des deux sans doute. J'écoute l'album de Grems, peut être le premier s'ils sont en ont sorti deux.
J'ai mal au crâne. Je me sens stressé. Marc Domingos va à la soirée Vuitton. Il doit être à présent aux alentours de 18h03. J'ai peur du noir et j'ai un peu froid.
Kylie Minogue n'est plus une star. Beyoncé non plus. Usher non plus. Nicole Ricci s'est fait refaire les seins. Britney a maigri mais elle est toujours grosse. Britney passe en live à la Star Ac. Miley Cirus est l'adolescente la mieux payée. Zac Efron devient un homme.
Mon manège à moi c'est toi. Je suis toujours à la fête.
Je ne fais rien que des bêtises. Bref.
On pourrait changer de planète.


J'ai envie de te vomir dessus.
Je suis énervé et fatigué comme il se doit. J'ai un mal de crâne persistant, je bois un jus d'orange. Avant de partir j'ai pris du saumon fumé sur des blinis légèrement beurrés, je regardais Pblv. Sybille est paranormale, Mélanie a brisé le lien. La montée est intense mais la conclusion est toujours nulle, un peu comme un vieux morceau de techno.
J'ai beau réécouter et encore réécouter le Body Box mix de Bill Ambrose, je suis toujours autant convaincu de la perfection et de la justesse du mix.
Il y a le track de Private Lives sorti en 2007 sur Soul Jazz (?) qui est une tuerie. Le réentendre il y a pas longtemps en live m'a complètement renversé. C'est ce néo disco nébuleux qui pourrait se répéter encore et encore jusqu'à l'ivresse.


Ce soir je me réveille de ma léthargie latente. Hors de propos et complètement disciplinée, Canout lit le prix fémina avec ses cheveux en bataille. Elle n'a pas débarrassé son Activia mais il est clair que je ne peux lui en tenir rigueur.
Je crois qu'elle est censée m'engueuler car j'écoute Jamie Jones un peu trop fort mais elle ne m'en tiendra pas rigueur non plus. Ce morceau 911 est peut être trop.
Il est dramatique en fait. D'ailleurs la plupart des prods de Jamie Jones sont toujours aussi excellentes. Je repense à Harajuku de fin 2007 ou la relecture du To The Bone de Danton Eeprom.

Jamie Jones - 911 [Crosstown Rebels]

Je suis déphasé et dépassé par tout ces revivals. Je vais un peu à l'essentiel.

Les Gars du Gang des BB Brunes?


Je vais officiellement rendre l'âme à la fin de la semaine.
Paulichon trouve que je ne suis pas très stressée pour les partiels, en même temps c'est pas vraiment comme si la MAN CAV on pouvait la redoubler.
Cependant, je ne suis inquiète que pour la physique. Les vecteurs de Fresnel et l'utilisation de l'oscilloscope, c'est pas gagné.
Mais la blague du jour. Les partiels de Cinéma. Bonjour l'épreuve est répartie sur 12 heures dans la semaine. Quatre bonnes heures d'Analyse filmique, et 8 de pratique. Je ne sais pas qui a eu cette idée (si en fait je sais) mais c'est pas sérieux. J'espère secrètement me faire rouler dessus par un camion avant mercredi.
Pendant ce temps-là j'agonise devant Le Cri de Munch mais Van Gogh me vaut un 14. Il est loin de le temps où j'avais des problèmes de communication.
Une demi-journée comme celle-ci me laisse penser qu'un jour j'arriverai à me soigner de ce poison d'Archi.

Je suis un gars du Gang et je vous claque la bise.
Elle visualise la tension. Qu'est ce que ça peut faire?

Matérialisé la Fuite du Temps.


J'ai imaginé toute la Nuit ta Mort. Ce que ça ferait si un jour tu venais à disparaître. J'ai un peu plus peur chaque jour. Tu t'en fout.

Cette discussion était douloureuse. Mais nécessaire. Ta voiture devant la chaîne des pompiers. Ton rire. La musique que tu mets trop forte pour dissimuler l'angoisse. Ce téléphone qui vibre sans cesse. La manipulation des mots, comment tourner les choses sans ébranler les restes de l'Empire. Je me vautre dans ma mer de bonheur mais toi, tu vas crever. Je plonge sans retenue dans le néant de tes problèmes. Tu peux essayer de m'en empêcher, je le ferai quand même. J'ai envie de remuer la merde, pour parler vulgairement. Que ta vie éclate en morceaux. Que tu te reconstruises.
Midnite. Tu crois que je ne t'ai pas vu? L'insupportable vérité. Je suis à toi. Alors je peux bien jurer et sortir les griffes et te blesser jusqu'au sang. Je suis à toi. Je me noie dans ma mer de bonheur. Pas-la-choune.
Je ne verrai pas Sebo K aux platines. Il est l'heure d'aller au lit. Il est l'heure d'aller dans son lit. Pas le mien. Le sien. Je hais ce lit plus que de raison mais je serai capable de lui donner un peu d'affection si nous y passions une vie entière. Si tu y restes avec moi, cela va sans dire.
Je suis une fille équilibrée, c'est pas une blague.

Pendant ce temps-là, nous vivons le Rouli-Dindin à Champigny, je sursaute et je vibre, je bois un mousseux immonde mais je n'éclate pas la bouteille sur ce bitume. Chilien est comme un père. Il est de nature inquiète. Par contre Basile c'est pas le Roi du Pétrole et encore moins le Roi de la Blague quoi. Mais nous n'avons jamais été autant en connexion intersidérale que ce ouikende. Marion a vraiment des idées à la con par contre quand il s'agit de me mettre à la page sur PBLV elle est toujours dans la place. En parlant de ça, Nicolas est vraiment plus bandant en hétéro. Même si la morue qu'il se tape me donne la nausée. Au fumoir j'ai montré à un Allemand comment je parlais bien sa langue. Nous avons eu tout de même quelques difficultés à nous comprendre. Nathan se fait souvent violenter et se donne le droit pour la peine de tousser dans mon écharpe.

J'ai pas mangé de Pitch. Je devrais être contente au fond. Je m'évite de gros ennuis. Ma grève de la faim est enfin terminée. Je claque la bise avec une assurance qui me rend tout simplement indestructible. Je suis sincère, crois-moi. Le Noctibus fait des marches arrière sur l'autoroute, c'est ça qui est bon. Mikhail a perdu ses cheveux (c'est la rumeur qui court) et Dimitri est tombé dans les escaliers. L'eau norvégienne et le poivre moulu me manquent. Je vais au musée d'Art Moderne parce que je cherche à me repentir. Nathan me dit "Et les fripes c'est par où?". J'essaie de puiser à la source tout ce qu'il me faudra pour mon partiel d'Art. Je suis une dingue, oui, mais équilibrée.

Toi qui fais parti du gang de mes séducteurs passés...
Muffin à température ambiante quoi.


Sous la couette


On oublie jamais rien on vit avec.
Décidément Hélène Ségara avait réellement tout compris. J'ai bien l'impression qu'il va pleuvoir pendant des années entières. J'allume peu de lampes mais ce n'est pas par écologie, ni par économie, je trouve ça plus chouette. Un peu comme quand la pluie rentre dans ma chambre et mouille mes sacs. Je ferme la fenêtre quand tout est imbibé d'eau. Je suis en connexion avec la nature. Pour ne rien te cacher. Of course.

Ce soir j'aurais envie de semoule sucrée. Je milite pour que ça redevienne un rituel du dimanche soir. Qui plus est sous la couette devant un film nul. 1001 pattes peut il être qualifié de film nul? J'ai clairement avalé trop de nourriture aujourd'hui et je m'en veux un peu. Mais bon. Je fume une light, la fumée pique mes yeux et fait des chatouilles dans le fond de ma bouche. J'entends les résonances de Inner City sans vraiment comprendre ce que ça fait là. Je sais que nous aurons ce bus. Même s'il faut courir.

Je confonds Earth Wide & Fire et Kool & The Gang mais on s'en fout. Les centimètres se transforment en millimètres et même moi ça m'insupporte. Je dois envoyer cette lettre aussi. Tu es partie il y a peu mais je relis ces mots sur cette lettre pas encore ouverte. Ça ne me fait pas rien. Quand même.

Motorcitysoul - Change You (Shur-I-Kan remix)

Les passions tristes

Canout fait sa valise dans laquelle elle empile des dossiers sans doute inutiles. Je me demande si elle a pris du change pour Le Lutetia. Déjà qu'elle me rabache qu'elle connait de prêt ou de loin le prix Goncourt. A München, elle oubliera de voir le stade sans doute mais me ramènera des cigarettes. Avant de prendre son vol, elle pensera au Lotti dans lequel elle croît dormir. Bref tout est foutu, j'ai eu 18.5 à mon partiel de traitement de texte et je prends le droit d'assumer ma fierté.

Il est 16h04, j'ai peu dormi. Elle porte du faux American Apparel, on peut en tirer la conclusion que c'est du sous cheap. J'ai commis l'irréparable en oubliant d'acheter ce savon pour les mains. J'ai trouvé mon coffret Haneke. C'est admirable. Elle s'est trompé en achetant des lights au lieu de premium filters. Mais Choupi ne s'en est pas rendu compte. Aurélien Deschamps est un con. Vraiment.

Les productions Meanwhile et Smallfish sont vibrantes. Je ne pensais jamais pouvoir dire que j'aimerais le dub-techno mais à un certain point c'est dingue. Le podcast de Murmur sur Resident Advisor me fait frétiller et chaque bruit devient plus important. Pourtant l'introduction dubstep c'était pas gagné.

Je bois un capuccino un peu froid.

Sasha Braemer & Philip Bader - Around

Forum des Images, Bonsoir.






Alors voilà. Les quelques centimètres se transforment chaque jour un peu plus en mètres, puis en kilomètres. Bientôt, nous ne vivrons plus dans le même cosmos. Je crois que je suis un peu triste. Je me prépare à présent à ignorer ton existence, à multiplier par l'infini la distance qui me sépare de ton tout petit corps.
J'ai fait semblant de sauver ce qui n'existe pas. Je m'accroche à des branches imaginaires. J'essaie d'imposer des limites. Mais ça ne marche pas vraiment, tu le vois bien.
Enfin bon, on va pas en parler pendant 3 000 ans, tout le monde le sait bien, je suis le courage incarné, l'échec ne me fait pas peur. Me battre, c'est une autre affaire, tout le monde le sait bien, je dis que j'abandonne et le lendemain je repars sur le champ de bataille de mes histoires imaginaires.
J'en ai marre de toi, tu peux comprendre ça, j'en ai marre de ton intelligence ultra développée, de ton corps d'enfant, de ton air hautain et méprisant quand tu tentes d'expliquer tes théories à la con. T'es indécis et j'en ai marre de toi. Un jour t'es beau, un jour t'es mauche, un jour tu m'aimes, un jour tu m'aimes plus. Et moi dans tout ça j'en ai marre. Je sais pas où je vais, je sais pas ce que je fais.
J'arrête de jouer la comédie, j'arrête de fumer. J'arrête toi. Je suis sérieuse, je tiens mes engagements. Pour de vrai. C'est décidé. Si tu veux me faire changer d'avis tu as jusqu'à Samedi Minuit, au delà... On avisera.

Pendant ce temps-là je suis Béatrice la défoncée-méprisante de Godard qui crie Alphonse, qui aime les carottes. On commence le tournage vendredi matin, ça fait 2 mois qu'on dit ça et qu'on ne le fait pas mais cette fois-ci tout le monde a l'air d'y croire. On profite de mes absences pour prendre des décisions. Je subis. C'est tout, je subis. Je vais faire mon stage de Février à l'Agence du CM. Du moins j'y crois à mort. Pendant un mois je vais grave me sentir parisienne. Je vais encore faire la dingue. J'en ai marre. Je danse sous la pluie, je parle avec Jésus, j'imagine des publicités pour les pâtes, je me roule dans une mer de compote, je me vautre dans mon bonheur. Un point c'est tout.

Je suis encore vierge, rien n'est perdu. Vendredi soir, je vais enfin connaître les vibrations du Rouli-Dindin à l'échelle humaine. J'ai un peu peur. Mais Samedi soir c'est GTC au Social, ce n'est pas vraiment comme si on avait raté la dernière et que pour être puni nous avions dû attendre une éternité. Pour clore le débat, je vais m'adonner au n°72 vendredi matin mais tout le dimanche est réservé pour ma nouvelle passion S (nous pourrons trouver plus tard une autre appellation). Mon âme a la gueule bois, je suis fatigante épuisante insupportable. Bonsoir.

(Vous êtes tous cordialement invités à ma Barmitsvah que j'organise actuellement avec Brandon).

PS: Quand j'ai fumé du jute je sais plus très bien ce que je dis. L'espace d'une demi seconde, Godard MozartFucker c'était un peu moi.

Laissez-Passer.


J'aime te lire. J'aime te lire car ton écriture demande de la réflexion. Une réflexion dans le temps et les événements. Ton écriture est toute pleine de codes que nous sommes seuls à comprendre. Toute pleine de choses que je vis avec toi. Et personne d'autre.
Pendant ce temps-là, Jo joue le Tyran des Sentiments. Pourtant je fais de cette semaine l'instant X. Le tient comme le mien. Peu importe. Je lis cette phrase et je ressens toute la douleur et la frustration qui en émanent. J'ajoute ta colère à la mienne. Je n'ai qu'une envie, le frapper jusqu'à la mort, lui faire manger de la frite jusqu'à implosion de son corps que je hais tant.
Je me sens faible. J'invente des codes dans notre relation qui n'existent pas. Je ne résiste pas à ce polo noir qui me crache à la gueule tout ce qui m'excite le plus en toi. Je feins l'indifférence avec difficulté. Je vous demande si c'est vraiment un problème, si je continue tout comme avant tout en me disant dans ma tête que c'est terminé. Ca marche non?

Demain c'est décidé j'arrête tout.

Et pendant ce temps-là encore, tout un monde s'écroule, ton Empire s'effondre, et je te regarde tomber, lentement. Je n'ai jamais été aussi malheureuse. J'essaie de me dire que rien n'est grave et que jusqu'ici on peut s'en sortir. Ce n'est pas vrai. On veut croire que ce n'est rien, mais en réalité c'est tout. Les fondements de ton Empire, chérie. Attendre. Je me refuse à cette idée mais je n'ai pas le choix. J'attends. Jusqu'à ce qu'il soit trop tard.

It's alright


Plaqué contre plaqué.
Il rêve secrètement de cardigans.
Je me lève sans doute trop tôt. Je dors trop. Je bois un Coca Light. Ma peau est douce. J'ai mon visage entre mes mains. J'allume la lumière surtout quand ce n'est pas nécessaire. J'essaye de voir quelles sont les conditions possibles pour toucher les Assedic. Yeton aurait presque envie de me féliciter. Canout m'engueule car j'ai fini toute la semoule. Quand j'étais gosse elle me donnait ma douche, dans laquelle je barbotais des heures entières et puis elle me faisait de la semoule avant que j'aille me coucher. Elle me bordait et me faisait un bisou sur la joue. Là elle m'engueule car j'ai oublié de lui rendre un câble. De couleur noire si j'en crois les dernières infos. Elle a acheté bien trop de fromages. Je suis raisonnable et je lui prouverais. Post it : me revendre des cigarettes. Il ne fait pas assez froid pour faire vraiment froid. Je piétine ce qui traîne. Pblv me manque déjà trop. Archi est une pupute. Et Jo joue à chat glacé. Ça part dans tous les sens mais je crois qu'on kiffe. Je tiens cette liasse de 20€, ce qui l'interpelle. Ça me rend dubitatif d'ailleurs. Je m'en fous. Que l'argent soit là est le principal. Envoie les cocktails. Je prendrais une salade du berger s'il vous plaît. Lèche Cul.


Il me disait très clairement que la colère était parfois nécessaire.
Je n'ai plus ressenti cette colère depuis bien longtemps. Je ne m'énerve plus.
Il est 22h06. Together on the load. Together on the road.
J'ôte mes chaussures avec difficulté. Mes orteils se libèrent doucement et émettent des oscillations lentes et progressives. Je souffle pour dégager la poussière.
A 22h12 je déplace les infusions. Canout regarde Match Point avec du chocolat noir d'une sous marque 80% cacao. Ce stylo Continental Airlines est entre ses dents.

Obama est noir donc il est président. Il va changer le monde ou je ne sais quoi. Il achète un chien ou le veut. Il mange du cassoulet. Bref ce mec m'insupporte autant que Christophe Dechavanne, je le déteste déjà. J'ai un énorme bouton sous mes pectoraux, qui se remplissent de temps en temps de graisse. Bref je crois que tout est foutu. Ma libido est morte avec toi. J'ai envie de tabac mais pas tout de suite, tu sais celui qu'on planifie un peu. J'écoute à l'ancienne Italotronique. Je crois que ça me détend. Cette odeur de fromage me dégoûte.

J'ai commencé à écrire la lettre à Juliette mais je me demande si cela a réellement un sens. J'y penserais en me recouchant. J'ai mal aux dents. L'émail est foutu. Mon ventre est foutu. Je prends un doliprane 1000mg pour soigner je ne sais quoi. Je l'imagine nouant sa ceinture discrètement. Sa voix est un défaut. Elle peut le trahir. Il vaut mieux qu'il se taise. Il est faible. Il en fait trop. Je ne sais pas où il veut en venir. En veut il un peu? Pas du tout. Soigne le dress code.
Sinon tu accumules les points de retard. Balle au centre. Remise en jeu.


International Pony - Bubble in the Bottle (Pepe Bradock remix)

La colère de Dieu.



Je fais plus ou moins semblant de tomber amoureuse sur un fond de Digitalism. J'observe malgré moi. Et je méprise au delà de tout mot, de tout geste. Le dossier était clos, même à minuit. Tu me dégoûtais sans que j'ai à me forcer. Je n'aime que la moitié de toi, l'autre, je ne veux ni la voir ni l'entendre. Elle ne m'intéresse pas. Elle m'agace. Le dossier était clos. C'est toujours ce qu'on croit.

Maintenant, je sais. Ce monde, tel qu'il est fait, n'est pas supportable. J'ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l'immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde.

Je redécouvre l'ami Camus et je l'aime je crois. Notre première rencontre fut un échec total. Mais cette fois-ci c'est différent. Je partage des Nuits entières avec son Empereur Tyran et c'est pire que monstre.

Siboney.
Mais voir se dissiper le sens de cette vie, disparaître notre raison d'exister, voilà qui est insupportable. On ne peut vivre sans raison.

Vamos.
Il est 2h41. Je fume du tabac.
Canout nous a fait du riz avec du saumon. Elle s'est refusé à nous faire avaler le saumon fumé. Je crois que je regarde téléfoot. Ça fait du bien de ne rien faire et tout faire en même temps. Je grossis le week end et je maigris la semaine. Il y a déjà du progrès.
Je ne réponds pas et c'est bien connu.

J'écoute Sistema qui me glace le sang avant que le thérapeute me dise qu'il est d'accord avec mes analogies. La théorie que je semblais avoir émise n'est pas entièrement fausse et je me sens plutôt bien de le savoir.
La pluie fine humidifie mes cheveux. Canout reçoit un appel des infirmiers, je crois qu'elle doit me vendre une cartouche. J'ai envie de dormir ou je ne sais plus trop.
Je n'ai pas faim. J'ai revu Cloverfield.

In Flagranti - Personal Angst


Amenamo


Jadis j'étais un enfant. Aujourd'hui je suis un gosse.
Je me lève tôt, trop tôt. Je dors peu, trop peu. Je mange trop. Mais un peu moins que la semaine dernière. Je fume une cigarette en me réchauffant sur ce quai délaissé.
Il est 7h12, l'air chaud est censé assécher mes cheveux.
Les conseils arrivent, s'empilent et partent aux archives. La notion même de conseil est impensable. Enfin pas de là où ils viennent. Ah Ah.
J'aime bien rigoler même si je ne rigole quasiment jamais.

Camo ou Kamo nous emmène chiner à St Pierre du Perray, je crois qu'elle achète une bague Hello Kitty à Hello Kitty Girl. Ce qui est logique. Elle nous donne l'autorisation de consommer notre tabac à l'intérieur. Je m'étonne moi même à manger des pâtes dans lesquelles il y avait du gorgonzola.
L'alliance grasse, crémeuse et laiteuse de la crème et de l'oeuf est divine et me fait oublier que je suis déjà obèse.
Pendant ce temps Choupi mange un couscous en découvrant un ordinateur portable 17 pouces. Je ne sais pas ce que ça veut dire mais j'ai bien l'impression qu'il y a un gage qualité là dessous. Pas une histoire crapuleuse de chaise. Dailleurs Jean Nippon n'est pas forcément drôle.

Il me tape avec sa lavette, réclame toujours des cigarettes et vole de la nourriture bon marché. C'est vulgaire et intolérable mais je rigole. Il me dit qu'il n'a plus de batterie, ça a l'air de l'énerver. Et rien que ça suffit à l'enfoncer un peu plus dans le misérabilisme. Je crois qu'il n'aime pas la Star Ac. Va faire ta lessive, je vais voir Plus Belle La Vie.

J'ai fini mes chewing gums, bousillé ce magazine dégueulasse. Cette vodka traîne et je sens qu'un jour je la finirais malgré son goût abominable.
Clara s'est cogné contre un meuble semble t il aigu et assez dur pour s'esquinter la/le nuque/coup/ épaule. C'est assez poétique d'étaler sa douleur physique tu vois?
Dans un autre registre.
Pendant que Mori joue à Nba live avec la jambe presque dans le plâtre tu me confies tes histoires facebook et tes messages 2cts qui valent tout l'or du monde.
J'ai envie d'aller chez toi faire du peeling comme j'irais chez l'esthéticienne. Quand je regarde Twin Peaks je vois ta sauvagerie m'envahir.
"Je suis presque aveugle".

Après avoir rêvé de accroche/décroche je m'envahis moi même de Pepsi Max insensé. Je lis tes pensées et éclairci mes cheveux sans vraiment le vouloir. Elle me dit que mes cheveux sont beaux quand il ne sont pas coiffés. Domingos joue à Simple Life. Paris ou Nicole?
D'ailleurs je cherche une vidéo.
Bon allez trop c'est trop. Arrête de mordiller tes stylos. Tes gimmiks sont nuls.
Tu vaut pas un kopeck. Chose promise, chose due.

Paris Latino.


Je suis une putain de sacrée Gossip Girl. GG tu vois le délire? Bah c'est moi. En pire. Je suis une sorte de Blair Waldorf (encore vierge) du Ghetto. C'est monstre.
Je brise les couples, je fais des histoires, j'en invente aussi. Je me mêle de ce qui ne me regarde pas, je prends mon fusil et je chasse, toute la journée, même la nuit. On peut bien dire tout ce qu'on veut sur les gens comme moi. Mais c'est jouissif. C'est totalement orgasmique. Quand tu arrives à 8h10 devant la grille, que tu allumes ta clope et que derrière ta fumée, tu regardes toutes ces personnes qui passent devant toi sans se douter une seule seconde que tu sais exactement quel jour et à quelle heure ils ont eu leur premier rapport. Qui a couché avec qui, qui fait quoi, qui prend quoi, qui a dit quoi. Tu sais tout. Tu échanges des infos. Tu écoutes tout. Tu limes les blogs pour être au courant de la dernière news. Tu lis tous les commentaires (c'est souvent là que se cachent les pépites du potin). Le soir, tu fais le tour des walls de Facebook. T'envoies des sms dès que tu sais quelque chose. Il faut diffuser l'information. Garder le meilleur pour les grandes occasions aussi.
C'est totalement orgasmique. Parce que bien sûr, personne ne sait rien de vous. Si certains pensent vous connaître, ils se trompent. Je dirai même qu'ils se fourrent le doigt dans l'oeil jusqu'à l'os. C'est totalement orgasmique. Tout savoir, ne rien manquer, être toujours dans la place. Savoir rester discret. Jouer la confidence pour mieux détruire après. C'est mauvais. Mais c'est bon.
C'est se lever le matin et se dire qu'on ne va pas au Lycée pour rien.
Cette sensation unique de regarder tous ces ados inintéressants au possible qui ne connaissent même pas votre existence mais dont vous connaissez tous les secrets.

On pourrait dire de moi que je n'ai pas de vie. C'est un peu, c'est même pas totalement faux.
Mais je crois que je ne prends jamais autant de plaisir que quand je tiens la dernière info, quand je recoupe des potins qui n'ont à priori aucun lien mais qui en fait constituent une histoire. Ton histoire, la sienne, peu importe. Pleins d'intrigues dans le scénario interminable de vos vies.
Je suis un peu François Truffaut quand même. Non mais c'est vrai, on écrit jamais mieux que sur ce qu'on a vécu. Ce qu'on a vu ou entendu. Plutôt.

Et tandis que je vous parle de ce que j'aime le plus dans la vie, le plus gros potin du mois de Novembre vient de tomber. J'ai tellement vibré que je vais devoir changer de culotte.

XOXO (elle s'enflamme).


Bon, j'arrête.

Tout ce que je sais de moi, c'est que je souffre.


Il est belle, il est beau décrié, l'outragé mais j'en ai rien à faire.

Règle n°1 : ne jamais feinter l'air amoureux de l'adolescente innocente avec un inconnu de plus de 25 ans. C'est dangereux.
Règle n°2 : Quand Chilien crie "Y'a mon père qui arrive en voiture", cours. Cours le plus vite possible dans n'importe quelle direction.

Dans tous les cas, le politiquement correct est exigé, ne marche pas trop près des rails quand tu es sur le quai et ignore-les. Surtout ignore-les. Ne prend pas le risque de te faire défoncer. C'est une question de fierté, de soumission et de domination. Pourtant il tient fermement ton poignet et tu regrettes déjà d'avoir protesté. Maintenant que tu as fait opposition, va jusqu'au bout, ne baisse surtout pas les yeux. Règle n°3. Tu n'as pas peur.

Il me demande "Qui va sauver mon âme maintenant?". Autant te dire que de là d'où je viens et que là où je vais, je ne pourrais rien faire pour toi. Je sais que quand j'ai trop bu je souris bêtement. Mes yeux brillent probablement. Je fais semblant d'être intéressée par ce qu'il me dit, ce mec est un tocard de toutes façons.
Cet endroit mériterait au moins que je finisse sans culotte. Je commence à m'habituer à ta présence. Pire. Je l'apprécie.
Cette nuit-là, j'ai trouvé du plaisir dans la souffrance. Je serrai autant que je pouvais tes mains autour de mon cou qui me valent aujourd'hui la marque d'affection la plus douloureuse de ma vie. Le vent se lève et nous dormons jusqu'à midi.

Nous préférons les soirées débauche à St Pierre au Social. Je me remets avec difficulté de la Nuit sur Paris entourée de Dijonnais. Beaubourg toujours, je surmonte enfin ma peur des toilettes Public mais pas seule. Du Vin Blanc, des Pâtes, Harley David Son Of A Bitch.

Je réfléchis. Je crois qu'à force de fouiller le fond de moi-même, j'ai creusé un trou si profond que je suis tombée dedans.
Et même si des photos prouvent que j'ai dormi pendant Le Mépris, je tiens à préciser que c'est un montage. Camille is Dead.

Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux, prends note chérie.



C'est une sorte de macarena tout en décadence. Le doigt devant, le doigt derrière.
Ce garçon est hyperbolique.
Va nourrir les pauvres.
Je ne fais rien que des bêtises.

Je suis impatient d'être à lundi. Je mange une banane en regardant le zapping et je me dis que c'est triste de déjeuner des carottes râpées mais qu'on doit faire avec. Ma vitesse est excessive dans les rues de cette ville qui semble désaffectée.

Je reçois des relevés de la banque pendant que mon père range les noix à côté des speculoos, ou quelque chose du genre. Je crois avoir grossi un peu plus en engloutissant du gruyère râpé. Oui mais sans carbonara, je ne suis pas à cette école.
Je déroule ces écouteurs qui ne serviront en fait pas.
Je dois acheter un cadeau crédible à Choupi.

Il est 15h38, je ne suis même pas fatigué. Peut être triste. Ou peut-être pas.
L'autre pute se la joue vintage retro et tout et tout. Ça me fait rire mais il est GROS.
J'ai encore cassé mes lacets mais cette fois ci, à 2 ou 3h. Respectable.
Ma petite gousse de vanille me fait passer des nuits paisibles même quand je gratouille la barre de fer du bout du lit pendant toute la nuit. Je dors avec Yuksek qui s'entoure autour de moi. Je me demande comment il fait l'amour. Je te vampirise le cou et tu es déjà aveugle.
Tu me réveilles en me paulichonant. Paulichone.

Camo joue de la guitare. Je lis les people. Sandrou me fait un câlin, je lui gratte les pieds. Vanou se laisse toucher les seins. Il est 15h43 et je pense à m'endormir. J'aimerais qu'il pleuve mais je peux me brosser. Je vais boire une infusion avec une Benson.
Bye chéri.

Etron


Il est 21h48, je suis anéanti par la fatigue.
Les nuages blancs assainissent ce ciel déjà lugubre. Je fume du tabac sans intérêt en croyant écouter Robbie Riviera, qui soit dit en passant me désole.
Je mange une calzone sans champignons en regardant Pblv. Ça y est c'est dit, après Sibylle anorexique, voilà Sibylle schizophrène. Ils ne savent pas trop quel problème crédible lui trouver. Mais bon Sibylle maigre ils ont bien compris que c'était pas ça du tout. Ok.

Je croyais être amusé par ta connerie mais elle est en fait bien entière. Je crois que c'est ce qui me fait le plus peur. Bref
Le nouveau déodorant sent le bébé, ce qui est quelque chose d'honorable. Ma peau sèche me démange de partout.
Canout est à Atlanta, jetlaggé sans doute en attendant son vol pour La Nouvelle Orléans. Choupi n'a de perm, nous serons donc deux.
Je t'imagine toi, seul, car tu t'inventes forcément un peu une vie. Peut être même que tu regardes la Star Academy, tes yeux doux pétillent, je te prends dans mes bras et tu sèches mes larmes acides. Tu me dis que tout ira bien mais je n'y crois plus. Tant que tu ne prononces pas les mots Pouvoir d'achat, ça va.

Je mâche des chewing gums à la menthe en écoutant Sven Vath mais je ne suis plus convaincu de rien en fait. Je sais que les prods de Runaway m'excitent. Seth Troxler m'excite aussi. Mock & Toof m'intrigue. Bref.
Pendant que l'autre gros fait la belle, j'arrêterais peut être de fumer des cigarettes.
Je crois que le plan est un peu une réponse à mes absences mais j'en prends juste note.

Je prends des Special K en goûtant cette compote Materne. Je mangeais le pain frais avec du chèvre devant une rediff de Plus Belle La Vie, j'ai peut être pris trois kilos cette semaine, c'est une sorte de punition face au laisser aller.
Ce qui est marrant c'était l'illusion de penser que tout ça allait changer quelque chose. En fait ce n'était que quelques chiffres, que quelques virgules, que quelques remarques. Mais rien n'avait réellement changé. Le plus pathétique est que je pensais m'être réellement révélé. En fait tout est resté identique. Je m'en soucie à peine et c'est peut être ça le pire.

Il rédige sa lettre de motivation comme une pute avec sa houppette. Il n'a jamais rien compris mais il appartient à la société de consommation, il faut des cons. Le pire est qu'il se croit intéressant en me montrant ses seins, d'ailleurs un peu gros. Bref il est sale est son t-shirt traîne par terre. Je fuis en sortant ce briquet et en feignant d'être pressé. Un rendez vous imaginaire peut être. Un de plus.

Passons. Le temps est à l'ignorance. Enfin je crois.
Dés que je parle sérieusement c'est à leur tour de feindre l'ignorance. Et pourtant le temps joue contre moi. Mais peu importe. Il faut faire mine de t'en foutre. Je ne t'apprends rien.
Je crois être fatigué mais je t'emmerde.
Mes pensées sont pour ton doux regard.

Le Mépris.




Et mes fesses?


C'est formidable le cinéma. On voit des filles avec des robes. Le cinéma arrive et on voit leurs culs...

Bien que Godard ne soit véritablement pas l'Idole, nous ne pourrons nier la beauté du Mépris.


It's All Over.

Obama est devenue le 44e Président des Etats-Unis et accessoirement 1er noir à la tête du Monde.
C'est un peu émouvant.

Et pendant ce temps-là je vais voir Quantum Of Solace. Il y a tellement d'action que j'ai cru perdre conscience. Mon cerveau avait parfois du mal à gérer le flot d'informations donné. Daniel Craig est l'Idole. Il est toujours aussi mauche et toujours aussi sexy à la fois. Un mystère de plus. Je crois que c'est la première fois que James Bond n'a pas de relation sexuelle avec la James Bond Girl. J'ai pas très bien compris l'intrigue du film mais je crois que la réponse se trouve dans le prochain opus. En attendant, on préfère un peu Casino Royale et surtout, You Know My Name, ok?

Sandra Neige travaillait aujourd'hui et je lui ai claqué la bise. Toujours aussi belle, toujours aussi merveilleuse, je me demande comment elle fait pour être aussi mignonne mais genre les 365 jours de l'année. Aucune importance, on s'est peut-être ratée pour High School, mais on va rattraper ça avec un dîner de loveuses. Et essaie de convaincre ton collègue que je ne suis plus une terreur. C'est pas comme si j'avais essayé de voler des chaussures pour enfant.

Ghetto Bling Bling on écoute Lollipop dans la caisse de ma daronne on est vraiment des dingues. Je crois que je ne trouverai jamais de stage pour Février. Je crois que lire Le Milieu n'est plus un Pont mais une Faille me rend littéralement dépressive. Si Axel-François voulait que j'arrête le Cinéma bah il a presque réussit son coup. Le Cinéma d'auteur dit du "milieu" est mort, nous sommes tous voués à travailler sur des supers prods du genre Les Ch'tis. Je n'ai pas d'avenir mais je le vis bien.

Demain c'est la reprise. Je suis contente de retrouver un rythme de vie à peu près normal. Mais quitter mon lit plus tôt et le retrouver plus tard, c'est une chose avec laquelle je vais avoir du mal à vivre. Tant pis. Bonjour Physique. Bonjour Mathématiques. Bonjour les Sinus, bonjour les Cosinus, bonjour les Nombres Réels. Bonjour j'ai envie de crever.
J'attends avec impatience le jour où tout ce que l'on essaie de m'apprendre aura un sens pour moi. En attendant je crève lentement sur ma table en imaginant tout ce que je pourrais faire subir à Archi. La torture il n'y a que ça de vrai. Je me trouve déjà assez merveilleuse comme ça. Mais Chilien se trompe quand il dit que je suis mauvaise et méprisante. Quatre années au Lycée Robert Doisneau. Je commence quand même à connaître les bails, Chéri. Les arrivistes et les opportunistes. Elles sont loin les belles rencontres. Les éphémères et les sans importance. Celles qu'on apprécie dans l'instant.

S'épuiser jusqu'à la mort. Maman m'a acheté mes comprimés pour calmer mes excès de colère. Je vais bientôt faire un arrête cardiaque à force d'être Yombinette. Oui mais une fois qu'Archi aura payé, j'irai mieux. Je ne supporterai pas qu'il s'en sorte aussi facilement. Tout l'amour que j'ai pour toi a un coût.
En attendant je pense plus ou moins à S. ma nouvelle passion. Ce n'est ni un animal de la jungle, ni un personnage de fiction. C'est juste un regard qui ressemble un peu à Say Goodbye To Love.
C'est un peu Funky tu vois. Mais véritablement Obsessionnel. J'ai du mal à oublier, à faire l'impasse sur toi. Mais je survis. En attendant.

Avec Paul nous avons repris notre vie en main. Samedi soir c'est Social et on arrête un peu avec les soirées débiles ok? Bon la Furie c'est un peu marrant. C'était pas aussi horrible qu'on l'imaginait. Vodka Coca Grenadine on évitera la prochaine fois. Moi j'arrête les bêtises.

Bon j'ai un ménage qui m'attend, c'est pas que je mène ma vie avec intensité mais presque.
So je vous claque la bise les mecs.



La buée recouvre l'épais pare-brise. Je te vois m'envoyer un mot avec ton stylo à pointe fine noire et ton écriture hésitante. J'allume mes feux. Tu me regardes avec tes lentilles. Je passe la première. Tu tournes la tête faisant mine de m'ignorer. J'expulse la fumée toxique en baissant les deux vitres instantanément. Tu lèves la main et tu ne me regardes même plus. Je passe la seconde et colle le véhicule devant. Tu souris discrètement en pensant avoir réussi. Je passe la 3ème et je déboîte cette vieille 405 par la droite. Tu fais mine de ne pas attendre la réponse. Je reconsidère la possibilité de passer le prochain rapport. Tu t'impatientes. Tu me regardes, et je vois tout ce qu'il y a au fond. J'ai envie de la faire accélérer jusqu'à exploser le moteur avec toi sur mes genoux. Il est 17h35.



Tu t'amuses mais tu ne m'amuses pas connard.
Il est 17h30 et c'est Prison Break. J'arrive même plus à savoir ce que je dois en penser. Et je crois que le pire c'est ça. Une chose est sûre, la préméditation. Elle est le dénominateur commun à tout ça.
Pendant que l'autre débile ne trouve rien d'autre à faire que commenter des photos sans intérêt.
Sandra propose de me voir alors qu'elle n'a aucun jour de libre. Sandra quoi.
Clara aka Cathy Guetta me peel le visage.
L'autre fait un blog un peu débile et tout le monde fait semblant de kiffer. Bref on s'en fout.

Il est 17h52, je ne suis pas fatigué, je regarde Twin Peaks pendant que Canout envoie un sms sur le fixe avant de partir à Londres. Je mange du poulet frit en buvant une canette de Coca Cola dégueulasse.
Il fait nuit enfin je crois, on m'a mis un plan car je dois avoir une tête à ça.
Mes rêves érotiques sont poignants, je me voyais rejouant la scène de Eros dans un bus. Avec moi dans le rôle de la femme et, dans le rôle de l'homme, ce lui qui était parti depuis bien longtemps. Mais qui revient souvent avec lanscinence là où on ne l'attend pas. Sa présence n'est pas anodine. Un peu comme la taille de son sexe, même si je ne l'ai jamais vu. Bref ça survole tout.

J'écoute la fabric de Ewan Pearson en mangeant du Leerdammer un peu fondu.

La relecture dynamique.

Ils évoquaient ses problèmes d'alimentation mais sans trop en dire. Parce qu'il faut se préserver tout de même.
Douce Clara me prépare des douces pommes de terres rissolées et du steak haché. Je regarde son doux sourire me ramenant du crumble et je l'appelle encore Mamie Pingouin quand elle me sert son thé. On s'endormira une fois de plus en plein milieu d'un film. C'est en quelque sorte notre destin.

Sortie oui mais surtout maladie. Après avoir affronté tous les travers de la gastro, évité les principales rechutes et anticipé tous les mauvais coups, je crois que je suis à nouveau d'attaque. Demain est la reprise du cours des choses, les conseils de Clarinette m'ont emporté entre le pilling et l'argile, je vais m'enduire de partout car c'est toujours un plaisir. Et le plaisir est partagé. On n'est pas tous une tortue ninja.

Bref il est aux alentours de 20h31, je dégustais les Monaco, en pensant à ces copeaux de parmesan racé, qui m'emmènerait lui même vers du chocolat noir aux amandes, auquel s'ajouterait peut être du fromage blanc d'une sous-marque. J'ai le ventre explosé.


Je dois rappeler Martine de toute urgence. Comme Pauline. Comme plein de gens en fait.
J'allais dire comme Omey mais en fait non. Elle a encore perdu son portable et pense que je sombre dans le vomi. Cette hypothèse me fait plutôt plaisir d'ailleurs.

Canout réchauffe des nems qui ne peuvent être que dégueulasses. Yvane est sorti et Mélanie s'apprête à rentrer dans la secte. Tout cela est méga bandant. Libido le come back. La maladie l'avait fait mourir.

Quoiqu'on en dise Benoit Magimel dans La Pianiste est l'homme le plus beau du monde. Soumis et docile, tout ce dont on rêvait. Tout ce dont on rêvait.
Bernard Henri Lévy se la pète carrément mais je crois que c'est pas nouveau.
Sarkozy va devoir supporter les poupées vaudous.
Bref je ne suis pas encore mort. Ou presque.


Smallville records, ou le Alexandre III - Rue Montmartre, Jacques nous a emmené dans une back room encore plus chaude que nous.

XOXO


Mamie Pingouin. Je me trouve tellement plus douce ainsi. Mais que faire de ma 2e moitié, de ce Dragon Tyrannique que je suis? Il est plus fort que moi, je pourrais le faire taire, l'ignorer, l'étouffer. Mais il est plus fort que moi. Et tant que je ne serai pas seule au monde, il continuera à sévir, à me faire du mal et à me pousser à faire du mal aux autres. J'ai aimé ce Dragon Tyrannique parce qu'il me protégeait. Mais je ne le contrôle plus. Il a fait de moi la haine incarnée, et je crache ma colère comme d'autres respirent. Mamie Pingouin est mignonne. Elle attend sous la pluie sans se plaindre. Elle demande des câlins le matin.

Je tombe amoureuse sur un fond de The Virgins. Je t'aime maladroitement comme Mike Skinner chante "Your Song".



Dans ces bras parfumés, le Diable m'emporte. Il me soulève, je décolle, je pars... (Elle frappe le sol du talon) ... et je reste.
Vous croyez pouvoir dérober la beauté du ciel et m'en priver?

La théorie du fantasme se tient. A la 3e séquence (à vérifier) le travelling latéral sur le lit aux draps rouges est à replacer à la fin du film, pendant (donc ce serait un plan hors-champs puisqu'il n'aurait aucune utilité narrative) la séquence où Betty/Diane se fait du café. Betty/Diane a une absence et c'est là que nous pouvons replacer toute la première partie du film, de l'arrivée de Betty à Hollywood, jusqu'à la séquence du Club Silencio (tout n'est qu'illusion) et l'introduction de la clé bleue dans la boite. La clé bleue ramène Betty/Diane à la réalité : elle découvre la clé posée sur sa table basse et comprend que Rita/Camilla est morte. Elle se suicide alors dans le lit aux draps rouges. Nous retrouverons son corps dans cette même chambre pendant la première partie du film. Ainsi, tous les personnages de la 2e partie du film (qui, de mémoire, doit commencer à partir de la séquence où Betty/Diane et Rita/Camilla sont nues sur le canapé) sont présents dans la 1ère. Selon les affinités qu'ils ont eu avec Diane, Betty leur donne plus ou moins d'importance et réécrit leurs histoires. Le tueur à gages, le Cow-Boy, Coco, Dan, eutécé. Mais ce qui serait réellement passionnant d'approfondir, c'est tous les détails de la réalité retranscrits par Diane dans son fantasme.




The coldest blood runs through my veins
You know my name