Mais personne ne le sait.


Plutôt que d'écrire les mots bleus, j'ai préféré tout dire noir sur blanc.
Ainsi, le vin blanc ayant raison de moi, l'affaire Archi était donc classée, ou comment tourner des pages entières en moins de dix minutes.
Ne vous méprenez-pas, je suis beaucoup moins mélodramatique que j'en ai l'air. On ne peut définitivement pas revenir sur nos actes passés. Tu me l'as clairement prouvé une fois encore.
De toi il ne me reste plus rien que la tristesse profonde d'avoir perdu un ami. Mais personne n'est irremplaçable. Enfin, je crois.

Je t'ai rayé. Pas de champagne, ni de feux d'artifices. Juste ton mini-corps qui s'éloigne lentement, et la neige qui craque sous tes chaussures multicolores, la nuit noire, le joint posé maladroitement sur la table en verre, tes efforts surhumains pour me faire à manger, ton air absent quand je crie, tes accents improbables quand tu parles et tes délires capillaires.

Avec Archi, c'est toi que je laisse partir aussi, je vous imagine main dans la main me saluant, vous les égoïstes.

Toi, cependant, ne profite pas de mes problèmes imaginaires pour faire tout disparaître. Les autres ont la fâcheuse tendance de tout faire éclater comme un scandale au moment où la reconstruction touche à sa fin.
Je suis dans le mood modasse à Art de Vivre, je justifie mes dépenses inconsidérées par ton absence destructrice.
Ne vous fiez pas aux apparences ; elles sont trompeuses.
Et sur toi, je ne me trompe jamais.

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