J'ai rarement eu les cheveux aussi gras en aussi peu de temps. Sur les photos d'identité, qui par 8 se vendent 10 euros, j'ai la tête ravagée. Je vois tes bras dans lesquels j'ai évolué. Ou alors dans lesquels je m'étais promis d'évoluer. Je me suis à présent promis d'y renoncer. 23h38 du comté cher mais pas sans relief. Absence de jus de pomme. Absence de diet coke. Je colle le dernier timbre du carnet sur une enveloppe vierge. Ma langue glisse lentement sur le rabat. Lui même trop rêche. A présent j'imagine ce que tu dirais si tu me voyais dans mon intégralité. Leeloo s'endort dans le creux de ma hanche gauche. Je me sens amoureux d'elle. Même obèse elle me désirera encore. Je n'ai pas besoin de lui faire la conversation. Je n'ai pas besoin de la convaincre de quoi que ce soit. C'est toujours elle qui réclame. J'aime cet amour entre nous. Je ne lui permets pas de partager mon lit car je veux rester vierge jusqu'au mariage. J'entreprends de soigner mes cernes. Mais le mal est fait, les nuits courtes ont détruit une partie de mon visage. Aujourd'hui ma trachée ressemble plus à l'écorce d'un chêne qu'au toboggan aquatique de Mennecy. Il est 1h11 le 08/12, mes yeux ont mal. C'est de te voir au loin qui me maintient.

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