12h52. J'ouvre le premier oeil avant de le refermer pour rouvrir l'oeil droit.
Il est trop tôt. Le ciel est presque bleu. Le lieu est Porte de Clignancourt.
J'ai des flangers dans la tête. Je fais les mots fléchés du direct soir.
L'horoscope s'est bien trompé une fois de plus. Espérons le du moins.

La Panik fut bonne. Le mec au Cardigan? Ton frère?
Tout ça. Tout ci.
Les Weetabix.
Je rentre je mange le coleslaw devant les Bienveillantes avec Canout qui fignole sont voyage qui lui tient un peu trop à coeur.

Je mange trop de sandwichs. J'ai fumé un paquet de Bensons.
J'ai reçu un sms de Clara, un appel de Laurent Chartier.
Canout a carrément récupéré son parapluie.
Je n'ai pas regardé le résultat mais je sais que la France ne gagnera pas les 6 nations et que le PSG doit absolument gagner.
Je n'irais pas à la I'm a Cliché.

Demain Dassault vs Piriou.
Dantu nous fait des jolies pirouettes. Souleyk fume parfois trop de pilons.
Kamo aurait craché dans je sais pas quoi.
Zandrou a ajouté les 2be3 dans son Skyblog.
J'ai vraiment fini le Tendre noix de Herta.

J'ai mis la Ben Sherman de Marc aujourd'hui.
J'ai confondu le téléphone de Laurent et son frère ou quelque chose comme ça.
J'avais une surcroissance derrière l'oreille hier.
Hier j'aimais mes cheveux ou ce matin aussi je les aimais bien.

L'analyse de la paix est à l'ouest. Pas Hobsbawm. Je peux étendre mes jambes.
Dehors il fait froid. Trop froid. Les fines goutelettes sont réparties de façon uniformes sur la vitre de ma chambre. Le reflet des lampadaires s'infiltre à travers ces particules d'eau. La musique est douce et pas vraiment abondante. Les oreilles ont mal. Les bruits des touches sont plus importants que ceux de la chaine. Je passe mon permis le 28 mars.

J'entoure mon cou de cette longue écharpe noire. Je place le casque sur mes oreilles toutes fraiches. Je regardes mes chaussures trop bien lacées. Je regarde les rails défiler. J'entends les bips de porte. Je pousse tout le monde pour descendre. Je descends toujours trop tard du train. Les portes se referment toujours trop vite. Je n'ai pas le choix. Je dois changer? Je vais changer?


Jennifer Cardini est un monument qui vous plonge dans un univers lointain dont vous vous rapellez continuellement.

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