Les livres de ma vie.

Le mot du jour est S-A-L-O-P-E.
Dommage.
Il me demande si je suis ivre, non, simplement excitée. Débordements affectifs, trop d'amour dans cette voiture, trop d'amour de Ghetto à Ghetto.
C'était comme si je mettais au Monde une petite créature merveilleuse qui appuie sur des boutons incertains.
Avant je n'avais aucunement conscience de ce que représentait le fait d'imposer sa peur à tout le monde. Maintenant je sais. Je te trouve sage et tremblant. Il me propose un shot de Vodka pour oublier.

La fatigue m'achève lentement, mais pour traîner dans le Ghetto à 6h du matin, je ne dis jamais non. Même quand je suis sobre, je trouve toujours un moment pour pleurer un peu sur Grands Boulevards. Mélodrame, ma vie mon oeuvre.
La musique est douce et entraînante, je fais des blagues à l'entrée du Social qui ne font rire que moi.
Elle me frappe dans le ventre et je me laisse faire sans un mot, l'avortement 2.0.
Les discussions sérieuses passée une certaine heure n'intéressent personne, sauf nous. Négligée recherchée, j'affiche non sans un certain plaisir ma nouvelle vie de femme épanouie et parfaitement inconsciente. On me classe parmi les imbéciles, mais ils n'ont pas tout à fait tort ; j'ai l'air conne. Dommage.

Je me souviens des cadavres que je devais sortir du placard, de cette lettre immonde que j'avais du écrire parce que j'étais incapable d'expliquer le pourquoi du comment ; mais voyons que faites-vous de moi?
Le voyeur du Dimanche, je vérifie minutieusement les dates et chaque mot écrit à l'autre. Je feins l'air blessée et tes coups de pute me sont clairement fatals. Qu'importe. Pardonnons ce qui peut l'être et pleurons gaiement ; si tu joues la comédie je te félicite, dans l'éventualité où tu serais sincère, nous négocierons un autre jour. Voilà.
Parfois même je me demande si ce n'est pas toi qui me pousse clairement à explorer les voies profondes du secret. Le bal des ex c'est juste mon quotidien.

Je suis le genre de salope à me laver les cheveux avec du shampooing à la mangue et avant de dormir je fais brûler un encens dans mes appartements ; c'est en se comportant comme toi qu'il a perdu toutes chances d'exceller avec moi. Pourtant, nous étions clairement bien partis. Dommage.

Je souris jamais c'est beaucoup plus fatiguant que tirer la gueule.

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