Eclat du Chic.





Je fais des crises d'angoisse tous les matins à Saint Laz mais je suis du genre courageuse. J'affronte mes névroses. Ce n'est pas rien. Je regarde des courts avec Barthek, je m'occupe (lentement, très lentement) de la synthèse sur le rapport de l'Education à l'Image de Mr Auclaire à la Ministre de la Culture. J'erre dans la cave entre les quelques milliers de Beta, de k7 et de Dvd. C'est étrangement ce que je préfère faire. Toucher du bout du doigt toute la rangée, lire les titres dans un souffle, imaginer toutes les possibilités qui existent dans la même pièce que moi. C'est une sensation inexplicable.
Je lis des scénarios que je trouve médiocres et j'assiste à des projections avec le GNCR et l'ACID, ou encore des exploitants de cinémas Art & Essai venant visionner les derniers courts achetés. Il me reste encore à faire un tour de camion en la campagne, plus exactement à Saint-Cyr, là où toute la mémoire du Cinéma réside : les Archives. Des entrepôts remplis de pellicules. J'ai le droit de ramener ma musique, il parait que la sono est méga bonne. On m'a autorisé à aller dans la cabine de projo, Didier veut m'emmener à une conférence qu'il donne à la Fémis, demain je vais faire mes courses à Monop', j'arrive souvent en retard après manger, j'ai pleins de badges BREF, on m'a demandé de faire des compilations de CM mais alors je sens que je suis pas vraiment à la hauteur. Han yeah.

Parfois le matin, je croise Basile qui s'auto-change ses horaires quand son chef de stage n'est pas là, et parfois je croise Chilien qui est accro au BIPE et qui me fait des coups de pute. Je croise également Clément Meyer qui va faire ses courses et puis demain midi je mange avec le Gronat (ou Nathan c'est bien aussi).
Ce soir c'était la soirée Jacques Rigard Records @ Les Cinoches mais Sandra Neves et moi avons des clopes à fumer, tu vois.

Je sais qui me ment et qui me dit la vérité, quoi qu'il en soit, j'ai aimé la MAN CAV mais je ne suis pas mécontente de la quitter.
A moi l'appartement à Noisy, à moi le BTS Gestion de Prod. J'avais oublié qu'avoir des projets était vraiment vibrant.
L'illusion n'est plus, Divine Idylle dans mes rêves, je n'ai jamais eu envie de croire que tout était terminé mais il est difficile de faire autrement. Shay Yeah Yeah. J'ai donné plus que de raison et je me sens vide, incroyablement vide, et dénuée de sens. Je sens ce vide qui se répand en moi et qui s'attaque à mes tripes. Je retiens les larmes dans le RER de 8h46, je crie Rue du Rocher, et je boude silencieuse.

J'en veux plus des petites dents qui me grignotent, moi je veux un gros bidon sur lequel rebondir. Mon corps n'est pas un trampoline. Shay Yeah Yeah.

1 commentaire:

pauldu91 a dit…

Le set avec le badge Bref est révolu?