Deux Temps Trois Mouvements.

Si ma peau a l'odeur de ta peau je ne m'en inquiète plus, cela semble si naturel. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de tirer l'alarme, je vous en prie ne soyez pas si doux et si prévenant avec moi, je me sens si faible. Contre l'ignorance et l'absence je ne dis plus rien, mot pour mot je crache le venin comme d'autres respirent. Car l'homme n'est pas aimé, et n'ayons pas peur de dire que je ne t'aime pas, ce sera plus simple.
Se vautrer dans sa mer de bonheur n'est pas si facile, parfois, oui j'ai honte de le dire, mais autant de bonheur m'effraie, et je m'y perds. Pardonne mes maladresses. Les tensions s'apaisent doucement, j'oublie les erreurs passées et je fais l'impasse sur la vengeance. Tu es devenu le regard extérieur qui manquait à ma vie, à mes histoires. J'acquiesce à tes paroles pour ne pas montrer ma faiblesse si légendaire, j'admets que ta sincérité me transperce les entrailles, mais pourtant, tu es la valeur qui me rassure le plus. Ton analyse si détaillée et si précise de mon fonctionnement bien trop complexe me fait l'effet d'un boomerang en plein coeur mais ma gratitude me semble toujours trop faible comparée à ce que tu fais pour moi.

Je croque dans ce Muffin Banane si moelleux, j'ai la satisfaction de faire plaisir sans rien attendre. Cette sensation m'apaise à mon tour, plus rien ne doit nous atteindre.
Pose tes mains sur moi et tais-toi, je déteste que l'on me presse et l'on m'oppresse à cause du temps ; chose idiote j'en conviens, je ne regarde que trop l'horloge de ma vie pour savoir que les heures tournent et que tu me manques plus que jamais.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour ton Message... Je veux te voir, je veux tes bras, mais Tchekhov me bouffe littéralement et j'ai du Mal à trouver du temps.
Je joue le week-end du 14 février. J'espère que d'ici là on se sera vues, mais au pire, sache que c'est la date la plus lointaine.

Je t'embrasse, merci de penser à moi comme je pense à toi.