Non, pas si vite.





J'ignorais que nous avions tant de points en commun.
Je me délecte de ce concentré de mitamines que représente ce verre de Jus Multimitaminé en ignorant des appels téléphoniques imaginaires.
La vue est dégagée. Je ne suis pas du genre à m'adonner à des rêveries le regard perdu dans l'immensité du monde. Je ne suis pas non plus du genre à me lever certains matins. Parfois même, le reflet dans le miroir, ce n'est pas moi. C'est ce que j'ai envie de croire.
Je ne sais pas exactement pour qui elle me prend et si elle mesure vraiment l'étendue de mon pouvoir ; je suis discrète et surtout muette. Tout ce que je veux savoir vient jusqu'à moi. Mon analyse parfaite de la situation me permet d'en prendre le contre-pied et mon passé d'hystérique ne refait donc pas surface.
Je tire sur mes cibles avec une précision incroyable. Eliminée, salope.

Je me sens déstructurée dans ma reconstruction physique, mon corps me dit non quand moi je lui dis oui. C'est à n'y rien comprendre vous en conviendrez ; mais une fois de plus j'ignore les alertes et je fais ce qui me plais.
La maladie s'étend en moi, je souffre mais je n'en dis rien. Dommage.
Tes allures prêtent à rire mais cela m'importe peu. Le mieux c'est qu'on en discute demain.

Tant de désir la révolte mais me voilà impuissante. Même si nous restons envieuses, l'époque où je boudais silencieuse est révolue.

1 commentaire:

A.C a dit…

Va voir tes mails Jardel!

Ant.