Devant, derrière, j'adhère.


C'est ce qu'on appelle un cache-misère. Le mec donne clairement l'impression de savoir de quoi il parle. C'est dans ces moments-là qu'on acquiesce bien sagement sans rien dire. Je suis discrète. Voilà.

Il me faudrait des heures entières pour écrire sur cette improbable histoire. Je suis le regard extérieur sur ta vie, la seule qui serait capable de te dire que tes propos sont erronés, que tu as déjà perdu trop de temps à te battre contre le vide. Chacun sa guerre. On est ok. Dommage.
Je me surprends à protéger des secrets qui ne sont pas les miens, à te vouloir du bien alors que tu ne m'intéresses aucunement. Parler de ce que tu ne connais pas, tu sais faire. Ton ignorance me révolte, ne profitons pas de la situation.

Je me laisse sagement glisser sur la neige, travelling at the speed of light, la montagne est, parait-il, impitoyable mais je n'en ai que faire. La nuit tombe et l'air glacial ; je persiste cependant à flâner, pieds nus, minuit passé, sur le balcon.
Le contraste est évident et percutant, aurevoir douceurs solaires. Pourtant, je me sens prête, comme après un long sommeil réparateur, une énergie soudaine qui me donnerait envie de manger le monde. N'en fais pas trop.

Le manque on n'en parle pas, c'est too much. Les appels longue distance et toutes ces histoires auxquelles on est associé malgré nous, malgré notre absence.
Je ne comprends pas que tu abandonnes aussi facilement, que tu te laisses faire par cette salope avec ses fake dents, que tu penses qu'elle a le dessus sur tout, alors qu'elle ne tient sur rien. Qui a peur d'une fille qui se donne des airs de Tyran mais qui n'est que l'esclave de ses propres erreurs? Tu te crois impuissante et inconsistante, pour une histoire de cul qui ne restera même pas dans les annales, je ne sais, dis quelque chose, ou ne dis rien, mais fuir est une faiblesse que je ne peux tolérer chez toi.
J'aime à croire que je ne suis pas haineuse de nature, mais l'injustice, ça me révolte. J'en fais trop? Dommage.

Le soleil n'est pas encore couché, cela reste une preuve que mon retour n'est ni passé inaperçu, ni une illusion. Je me dévoue entièrement à mon corps pour une cause encore inconnue. Je crois que quitter ce lieu sera plus dur encore que quitter mon propre home, je ne sais plus trop si je dois réaliser la chance que j'ai. On gagne, on perd, qu'importe, c'est le jeu.

Avec moi, c'est tout ou rien, l'inévitable explosion de la tête, c'est le festival de clôture les mecs.

1 commentaire:

pauldu91 a dit…

BLUE LOVE pour une photo sans rapport avec le texte au final nan?