
Comme je vous l'avais déjà dit 
ici, j'ai écrit deux chroniques pour le fanzine papier Boing Poum Tchak.
Et voici donc celle que j'ai fait pour l'album de Savas Pascalidis sorti cette année :
Savas Pascalidis, allemand natif de Stuttgart et d'origine grecque (on s'en serait douté), a sorti au mois de 
septembre  dernier d’un savant album intitulé Nuclear Rawmance. Cet artiste, qui  tourne depuis déjà un moment sur le circuit techno, a depuis 15 ans une  discographie en effet assez prolifique, avec notamment un certain nombre  de maxis sur des labels tels que Mote-Evolver ou International Deejay  Gigolo Records, ainsi qu'une présence sur le Lust de Jennifer Cardini.  Ce troisième long format est donc un peu passé inaperçu dans le paysage  électronique, mais n'en demeure pas moins excellent. Du genre plutôt  inclassable, certains morceaux (Manipulator, Flash Point, Echoplex)  s'approchent clairement d'une techno aux allants très proches de Berlin  dont on parle beaucoup (trop ?) ces derniers mois (c'est d'ailleurs la  ville où il réside actuellement). Mais pour autant, tout est mesuré et  assez continuel, on ne joue pas sur un break, mais sur des sonorités  deep qui font aller et venir le morceau, sans pour autant toucher au  capital dancefloor. Le reste est très marqué par un équilibre savant  entre dub techno et inclusions house (Voyetra (edit), Get Down,  Interspace), en gardant toujours une omniprésence groovy, voir  drogue-esque pour le titre Interspace. Véritable voyage aux nombreuses  escales, cet album joue sur la mise en place de styles hybrides et de  sonorités nouvelles qui le rendent dense et passionnant.
  Paul
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ICI LA VERSION ELECTRONIQUE DE 8 PAGES