Sanibroyeur.



Bien sûr, c'est la rentrée, et c'est déprimant.
Je ne parlerai même pas de mon cas, parisienne déchue, échouée au milieu de touristes suintant et rougis par un soleil imaginaire.
Je ne parlerai même pas de la pluie qui s'abat à présent dans mon appartement, ni des gros nuages noirs qui nous feraient presque croire à la fin du monde.

Pendant que certains vous expliquent le rock par une équation mathématique, pendant que d'autres vous mettent une taule à Guitar Hero, pendant que je me débats avec le dictionnaire des synonymes.
Et bien, rien.

Tout le monde s'auto-sauce de son bronzage made in France (autant dire que c'est immonde) et j'ai presque la larme à l'oeil quand je vous entends gémir "Je me suis reposé, c'était tellement, mais c'est tellement finit..." Dommage.
On ne fera aucun commentaire sur ceux qui sont partis au ClubMed Marocco, cela va de soit.
Je ne tenterai pas de faire croire que la tendance cette année, c'est d'aller à Lille. J'ai encore un peu de dignité.

Oui, bien sûr que j'exulterai lorsque je pourrais enfin écrire en statut FB "Ciao Paris".
Mais la crise, tu la fuis, elle revient, elle a une date (le 3 Septembre), elle a un nom (le BTS Audiovisuel Option Gestion de Production), elle a des soldats (on ne citera aucun nom, sinon je peux dire Adieu à mon diplôme), et on sait où la trouver : 4 avenue de l'Europe, Bry-sur-Marne.
Je suis coincée dans un monde parallèle depuis un an, et, il parait évident que je refuse toujours de grandir (Cf ma nouvelle paire de chaussures).

Sauve qui peut, je n'ai pas encore chopé de MST en m'asseyant sur la cuvette de toilettes improbables, ma réputation est intacte (comme ma Virginité).

Conclusion, c'est pas parce que dans deux semaines vous aurez retrouvé votre teint de doliprane déchu qu'on n'a pas le droit de rêver un peu, de Glam et de Paillettes.

Je vous embrasse les Kiris Goûters, je peux au moins me vanter d'être bronzée toute l'année et d'avoir une couleur de cheveux s'apparentant à du Rouckmout.


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