à l'insu de

Il était 14h12, je me lève en forme. Les cheveux sont toujours beaux. Les teintes sont automnales. Le désaccord est total. Je prends une douche et toutes les précautions qui vont avec. Je bois du jus de pomme en brique. Je décide de céder les wayfarer à mon bureau. J'ai besoin que mes yeux soient non visibles de la société. Je décale vers 21h, je réalise que j'ai oublié de manger. Ou peut-être l'ai je vomi. Enfin peu importe. J'ai envie d'une pizza. Pas vraiment sereinement. Je fume beaucoup trop. Et en plus je suis généreux. Il n'est pas encore deux heures, je danse encore habillé. Pas vraiment apprêté. Mes mains sont sur les siennes. Les lumières synthétiques du club désuet effraient mes yeux. J'ai le pantalon qui me scie les hanches. Le reste de coke vient sur mes dents. Le whisky arrive comme le vin. Le vin se boit comme le whisky. Il me reconnaît mais pas moi, il effrite son shit. Mais je mange de la glace. Il est 6h47, la musique gay est plus dramatique que jamais. La reine de la nuit n'est pas paillette. La reine de la nuit est sale. La reine de la nuit est aventureuse. Elle est improbable.
On me reconduit à ma frontière. Je rentre dans mon ghetto. C'est surhumain de voir tes yeux. Tu me parles politique et avenir. Je m'en vais manger la baguette au gruyère râpé. Je te fais gouter au dramatique des chansons heureuses. Il est 22h, dans ma tête il en 7.
Tes os saillants donnent une belle forme à un piètre haut, Celio sans doute.
C'est un cabaret country à l'abandon. Ambiance strip-teaseuses.
Je me supporte insupportable.

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