Alors voilà. Les quelques centimètres se transforment chaque jour un peu plus en mètres, puis en kilomètres. Bientôt, nous ne vivrons plus dans le même cosmos. Je crois que je suis un peu triste. Je me prépare à présent à ignorer ton existence, à multiplier par l'infini la distance qui me sépare de ton tout petit corps.
J'ai fait semblant de sauver ce qui n'existe pas. Je m'accroche à des branches imaginaires. J'essaie d'imposer des limites. Mais ça ne marche pas vraiment, tu le vois bien.
Enfin bon, on va pas en parler pendant 3 000 ans, tout le monde le sait bien, je suis le courage incarné, l'échec ne me fait pas peur. Me battre, c'est une autre affaire, tout le monde le sait bien, je dis que j'abandonne et le lendemain je repars sur le champ de bataille de mes histoires imaginaires.
J'en ai marre de toi, tu peux comprendre ça, j'en ai marre de ton intelligence ultra développée, de ton corps d'enfant, de ton air hautain et méprisant quand tu tentes d'expliquer tes théories à la con. T'es indécis et j'en ai marre de toi. Un jour t'es beau, un jour t'es mauche, un jour tu m'aimes, un jour tu m'aimes plus. Et moi dans tout ça j'en ai marre. Je sais pas où je vais, je sais pas ce que je fais.
J'arrête de jouer la comédie, j'arrête de fumer. J'arrête toi. Je suis sérieuse, je tiens mes engagements. Pour de vrai. C'est décidé. Si tu veux me faire changer d'avis tu as jusqu'à Samedi Minuit, au delà... On avisera.
Pendant ce temps-là je suis Béatrice la défoncée-méprisante de Godard qui crie Alphonse, qui aime les carottes. On commence le tournage vendredi matin, ça fait 2 mois qu'on dit ça et qu'on ne le fait pas mais cette fois-ci tout le monde a l'air d'y croire. On profite de mes absences pour prendre des décisions. Je subis. C'est tout, je subis. Je vais faire mon stage de Février à l'Agence du CM. Du moins j'y crois à mort. Pendant un mois je vais grave me sentir parisienne. Je vais encore faire la dingue. J'en ai marre. Je danse sous la pluie, je parle avec Jésus, j'imagine des publicités pour les pâtes, je me roule dans une mer de compote, je me vautre dans mon bonheur. Un point c'est tout.
Je suis encore vierge, rien n'est perdu. Vendredi soir, je vais enfin connaître les vibrations du Rouli-Dindin à l'échelle humaine. J'ai un peu peur. Mais Samedi soir c'est GTC au Social, ce n'est pas vraiment comme si on avait raté la dernière et que pour être puni nous avions dû attendre une éternité. Pour clore le débat, je vais m'adonner au n°72 vendredi matin mais tout le dimanche est réservé pour ma nouvelle passion S (nous pourrons trouver plus tard une autre appellation). Mon âme a la gueule bois, je suis fatigante épuisante insupportable. Bonsoir.
(Vous êtes tous cordialement invités à ma Barmitsvah que j'organise actuellement avec Brandon).
PS: Quand j'ai fumé du jute je sais plus très bien ce que je dis. L'espace d'une demi seconde, Godard MozartFucker c'était un peu moi.
J'ai fait semblant de sauver ce qui n'existe pas. Je m'accroche à des branches imaginaires. J'essaie d'imposer des limites. Mais ça ne marche pas vraiment, tu le vois bien.
Enfin bon, on va pas en parler pendant 3 000 ans, tout le monde le sait bien, je suis le courage incarné, l'échec ne me fait pas peur. Me battre, c'est une autre affaire, tout le monde le sait bien, je dis que j'abandonne et le lendemain je repars sur le champ de bataille de mes histoires imaginaires.
J'en ai marre de toi, tu peux comprendre ça, j'en ai marre de ton intelligence ultra développée, de ton corps d'enfant, de ton air hautain et méprisant quand tu tentes d'expliquer tes théories à la con. T'es indécis et j'en ai marre de toi. Un jour t'es beau, un jour t'es mauche, un jour tu m'aimes, un jour tu m'aimes plus. Et moi dans tout ça j'en ai marre. Je sais pas où je vais, je sais pas ce que je fais.
J'arrête de jouer la comédie, j'arrête de fumer. J'arrête toi. Je suis sérieuse, je tiens mes engagements. Pour de vrai. C'est décidé. Si tu veux me faire changer d'avis tu as jusqu'à Samedi Minuit, au delà... On avisera.
Pendant ce temps-là je suis Béatrice la défoncée-méprisante de Godard qui crie Alphonse, qui aime les carottes. On commence le tournage vendredi matin, ça fait 2 mois qu'on dit ça et qu'on ne le fait pas mais cette fois-ci tout le monde a l'air d'y croire. On profite de mes absences pour prendre des décisions. Je subis. C'est tout, je subis. Je vais faire mon stage de Février à l'Agence du CM. Du moins j'y crois à mort. Pendant un mois je vais grave me sentir parisienne. Je vais encore faire la dingue. J'en ai marre. Je danse sous la pluie, je parle avec Jésus, j'imagine des publicités pour les pâtes, je me roule dans une mer de compote, je me vautre dans mon bonheur. Un point c'est tout.
Je suis encore vierge, rien n'est perdu. Vendredi soir, je vais enfin connaître les vibrations du Rouli-Dindin à l'échelle humaine. J'ai un peu peur. Mais Samedi soir c'est GTC au Social, ce n'est pas vraiment comme si on avait raté la dernière et que pour être puni nous avions dû attendre une éternité. Pour clore le débat, je vais m'adonner au n°72 vendredi matin mais tout le dimanche est réservé pour ma nouvelle passion S (nous pourrons trouver plus tard une autre appellation). Mon âme a la gueule bois, je suis fatigante épuisante insupportable. Bonsoir.
(Vous êtes tous cordialement invités à ma Barmitsvah que j'organise actuellement avec Brandon).
PS: Quand j'ai fumé du jute je sais plus très bien ce que je dis. L'espace d'une demi seconde, Godard MozartFucker c'était un peu moi.
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