En entendant Yael Naïm ce matin je savais que ma journée ne pourrait qu’être mauvaise.
Ma fatigue et ma tristesse sont grandes. Je n’ai jamais autant lu.
Il fait froid et le ciel est gris. Mes vêtements sentent très fort la lessive.
Les gens qui sortent du wagon se frottent à mon genou. C’est insupportable mais je ne leur fais pas remarquer.
« Son profil impeccable, tu es tout ce que j’aime, tu es tout ce qui compte, regarde moi quand même, au moins donne ta colère, au moins donne quelque chose, il y a un lien encore, il y a un lien toujours, au moins montre-le-moi. »
Virginie Despentes – Les Jolies Choses
Le nucléaire s’échappe doucement.
Il est 6h27, je regarde BFM en mangeant des Special K. Mon état n’est pas convenable mais je dois pourtant utiliser le RER dans 20 minutes. Je serais encore en retard et je dirais que c’est encore un problème de train.
Il est 11h37 j’ai fini ce que l’on peut appeler mon travail. J’ai faim et je vais sans doute manger un sandwich avec du pain suédois. Mon choix se portera soit sur du jambon soit sur du poulet. Il fait tout de même très froid pour manger dehors. Je réfléchis au fait qu’il ne me reste qu’une seule cigarette. J’en suis triste mais je la dégusterais devant un capuccino chargé en sucre.
Je continue d’envoyer des sms à Juliette en sachant très bien que je n’aurais pas de réponse tout simplement car elle n’a pas de portable. Chouchou m’a envoyé un sms incompréhensible aussi mais il a taché de me rappeler sur le téléphone fixe pour que je puisse mieux comprendre. Il est dévoué.
Canout est en weekend end et ce, dès jeudi soir. Mais elle a peur.
Pas comme moi.
J’ai toujours froid. Mais pas comme d’habitude.
Hier je dansais seul dans ma chambre sur Live @ Showcase de Brodinski dans lequel chaque chanson est associé à un souvenir très précis. C’est important les souvenirs. Une partie de ma paye ne devrait pas tarder à tomber mais je n’ai pas reçu le sms fatidique.
Je dois aller emprunter LA Confidential, Less Than Zero et Les Corrections.
J’attends la Fabric de Luciano impatiemment. Jim Rivers me fait passer du noir et blanc à la couleur.
Je me demande si Juliette a commencé A l’estomac. Je suis tellement impatient de savoir ce qu’elle en pense mais je ne lui demanderais pas.
Avec ma mère on a eu une des conversations les plus intéressantes des cinq dernières semaines en parlant de Lunar Park de Bret Easton Ellis - que nous lui avons offert pour la fête des mères. Je lui ai mis de côté l’interview des inrocks. Cf. les toilettes.
J’avais oublié que le 14 juillet était synonyme de feu d’artifice. J’ai ce badge qui est incrusté dans son étui de plastique transparent. Ma tête de crétin et mon nom complète le tableau. J’ai chaud et je repasse la main sur mon front en descendant au -2.
On s’adapte.
Je dois essayer de me mettre un peu plus à jour. Car je suis réellement largué de tout ce qui peut se faire.
Sache que je continue de penser à toi doucement et tendrement. Je rêve peu mais je rêve bien.
Sache-le.
Ce néon clignote rapidement au dessus de mes épaules. La corbeille est remplie de papiers qui ont été jugés inutiles. Il y a des piles de gratuits dans chaque bâtiment. Des voitures électriques circulent sans faire de bruit. Ceci étant je faxe mes 35 heures à Adecco comme si de rien était. J’ai remis mon pull Nike.
Ma fatigue et ma tristesse sont grandes. Je n’ai jamais autant lu.
Il fait froid et le ciel est gris. Mes vêtements sentent très fort la lessive.
Les gens qui sortent du wagon se frottent à mon genou. C’est insupportable mais je ne leur fais pas remarquer.
« Son profil impeccable, tu es tout ce que j’aime, tu es tout ce qui compte, regarde moi quand même, au moins donne ta colère, au moins donne quelque chose, il y a un lien encore, il y a un lien toujours, au moins montre-le-moi. »
Virginie Despentes – Les Jolies Choses
Le nucléaire s’échappe doucement.
Il est 6h27, je regarde BFM en mangeant des Special K. Mon état n’est pas convenable mais je dois pourtant utiliser le RER dans 20 minutes. Je serais encore en retard et je dirais que c’est encore un problème de train.
Il est 11h37 j’ai fini ce que l’on peut appeler mon travail. J’ai faim et je vais sans doute manger un sandwich avec du pain suédois. Mon choix se portera soit sur du jambon soit sur du poulet. Il fait tout de même très froid pour manger dehors. Je réfléchis au fait qu’il ne me reste qu’une seule cigarette. J’en suis triste mais je la dégusterais devant un capuccino chargé en sucre.
Je continue d’envoyer des sms à Juliette en sachant très bien que je n’aurais pas de réponse tout simplement car elle n’a pas de portable. Chouchou m’a envoyé un sms incompréhensible aussi mais il a taché de me rappeler sur le téléphone fixe pour que je puisse mieux comprendre. Il est dévoué.
Canout est en weekend end et ce, dès jeudi soir. Mais elle a peur.
Pas comme moi.
J’ai toujours froid. Mais pas comme d’habitude.
Hier je dansais seul dans ma chambre sur Live @ Showcase de Brodinski dans lequel chaque chanson est associé à un souvenir très précis. C’est important les souvenirs. Une partie de ma paye ne devrait pas tarder à tomber mais je n’ai pas reçu le sms fatidique.
Je dois aller emprunter LA Confidential, Less Than Zero et Les Corrections.
J’attends la Fabric de Luciano impatiemment. Jim Rivers me fait passer du noir et blanc à la couleur.
Je me demande si Juliette a commencé A l’estomac. Je suis tellement impatient de savoir ce qu’elle en pense mais je ne lui demanderais pas.
Avec ma mère on a eu une des conversations les plus intéressantes des cinq dernières semaines en parlant de Lunar Park de Bret Easton Ellis - que nous lui avons offert pour la fête des mères. Je lui ai mis de côté l’interview des inrocks. Cf. les toilettes.
J’avais oublié que le 14 juillet était synonyme de feu d’artifice. J’ai ce badge qui est incrusté dans son étui de plastique transparent. Ma tête de crétin et mon nom complète le tableau. J’ai chaud et je repasse la main sur mon front en descendant au -2.
On s’adapte.
Je dois essayer de me mettre un peu plus à jour. Car je suis réellement largué de tout ce qui peut se faire.
Sache que je continue de penser à toi doucement et tendrement. Je rêve peu mais je rêve bien.
Sache-le.
Ce néon clignote rapidement au dessus de mes épaules. La corbeille est remplie de papiers qui ont été jugés inutiles. Il y a des piles de gratuits dans chaque bâtiment. Des voitures électriques circulent sans faire de bruit. Ceci étant je faxe mes 35 heures à Adecco comme si de rien était. J’ai remis mon pull Nike.
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