Victime de ma culpabilité, je n'arrive plus à me suivre.
Je le paye comme il se doit. Je lui fais des promesses que je ne tiendrais jamais. Il est 1h37. Je n'ai plus peur de m'y voir, j'y suis déjà.
J'aurais mille fois tremblé avant d'y aller. Mes jambes sont dures et y croient toujours. Je me cambre parce que c'est plus facile. Docile et servile je suis à toi. Mes désirs sont tes ordres.
Ton sexe, mon exutoire.
Ma bouche, ton déversoir.
1h40, mon âme sauvegardée. La nuit ressemble à la backroom que j'espérais. Je ne vois pas leurs contrôles. Ils ne voient que moi. Je resplendis dans le noir complet. Il ne fait plus froid mais je tremble toujours. Y croire fut tellement stupide. Y revenir encore plus.
J'ai cru en toi. Bien plus qu'en autre chose. J'ai fait le deuil de pouvoir te détenir.
1h44, mon yaourt est mûre framboise. Je marche au rythme d'un bpm trop rapide. J'évite de marcher sur les traits comme étant petit.
A 4h31, je suis seul dans les rues de Paris, ils ne répondent plus au téléphone. Je marche vers un train que je ne veux déjà plus.
Je préférerais y être mais seul. Visiblement tu n'es pas le bon.
10 commentaires:
Le problème vient du fait que, comme la plupart, tu ne sais pas "écrire sur toi, t'écrire avec mesure" comme il disait.
Le langage haché, l'écriture par saccades et les vomissements spasmodiques de "ok." "dommage." "parfait." n'arrangent rien.
Je me passerai donc d'un deuxième passage, en ce qui me concerne, personnellement.
moi j'aime bien, un style très "nouveau roman"; et je ne vois pas en quoi on peut juger si quelqu'un "sait" ou "ne sait pas" écrire sur soi. Il écrit, point barre, et toute expression est un autoportrait comme dirait "beaucoup d'autres" encore, et moi aussi.
Bonne continuation Paul,
V.
:)
Quel commentaire de pisse-tiède complaisant. Donc d'aucun "écrit point barre"?...Non je n'ai pas de temps à perdre pour répondre à ça, tu n'as qu'à t'asseoir tranquillement dans ton petit divan, lire minutieusement Rousseau puis inspecter avec honnêteté le fond de tes pensées... ou alors restes en bon crustacé, accroché à ton petit rocher de type "arrangeant" ou te prélassant dans le bourbier de la relativité, environnement favori des piètres lecteurs. Vraiment se lever et lire des minauderies pareilles...d'un type qui lit les "nouveaux romans" en plus...à la bonheur.
(Cela dit, rien d'atrabilaire dans mon précédent commentaire, c'était un simple ressenti, voila tout, je prend toujours un malin plaisir à radicaliser mes propos...pas comme d'autres, apparemment).
Bonne journée et "bonne continuation" également;
quel commentaire d'un néo-dandysme pour le moins conformiste de l'anticonformisme. J'aurais de fait préféré qu'il ne se tente pas à ce type de profondeur, et qu'il en reste, dans sa "radicalité", à une veine Wildienne > "m'asseoir et inspecter avec HONNÊTETÉ le fond de ma pensée"; non mais... on croirait assister au gémissement d'un Werther; ou bien au sermon d'un prêtre un dimanche midi. du pareil au même in fine; sauf que l'un s'accorde des fantasmes autres, plus humains, que ceux relatifs à un onanisme tout ascétique avec un transcendant; quoique Werther reste une véritable couille molle gisante incapable d'atteindre son idéal qui, soit dit en passant, gente féminine obligeant, m'est pour le moins abjecte et nauséabonde.
oh oui; oh oui, la relativité, la relativité, j'en jouis assez il est vrai. Je m'excuse si cela t'a froissé. Mais j'aime bien tout le contraire aussi je t'assure! ha oui!
Je n'ai guère lu de "nouveaux romans". Je préfère lire ou écouter ou voir - audiovisionner - un Robbe Grillet chevaucher les bronthosors théoriciens de l'ancienne école.
j'aime bien les crustacés! ils sont marrants; et bons aussi.
non mais par contre, vraiment, s'il te plaît, épargne moi le discours pascalien à la "l'homme est dans une bulle dans laquelle il se complaît, fui la réalité dérangeante etc... non non, vraiment, s'il te plaît;; un peu plus et j'étais pris de convulsions toute euphorique le long de réminiscence combinées entre mon enfance et la bible, la caverne platonicienne au lycée et le discours pause clope à la fac où des prépubères jugent le monde et le refont sur des airs de guitare.
non vraiment, j'insiste, je préfère vraiment les figures de styles avec les crustacés et la pisse tiède. J'ai bien ris; et en aucun cas je n'aurais pu les contredire, non... J'aurais été affreusement "malhonnête"! pour reprendre ton vocabulaire.
Bien à toi,
grosse moule.
Tu sais, tu as un style surabondant de jeune fille parfois, tu devais avoir le cerveau complètement engorgé. Mais vraiment, regardes ce que tu écris, c'est un véritable galimatias, juste pour produire ton effet tapisserie bariolée avec des leitmotiv lexicaux et culturels vraiment abêtissants, la vraie poissarde parisienne qui prend des airs de marquise tout en continuant de beugler. Et cet espèce de long laïus de type débonnaire et nostalgique te va comme une selle à une vache. Et en plus moi, NAÏVE, qui critique le pauvre Paul... mais c'est à des gens comme toi que s'impose une réflexion métalinguistique !
haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa! Merci !
Voilà qui est parfait - qui me va à ravir.
sauf que je ne suis pas parisien.
et pourquoi insister sur le fait que tu es de sexe féminin? C'est louche - sent le camouflage. SI c'est le cas en tout cas - ton sexe - me voilà déçu. ça n'a plus aucun intérêt.
Bien, bien, bien, ménestrel...ne divertit pas.
Peu me chaud ton origine et tes petits soupçons de renard, tu n'as même pas été fichu de lire correctement Baudelaire et après tu viens piailler sur "mon sexe", je ris doucement.
Je te dépose un baiser sur le front et encore, juste pour me consoler de ta médiocrité et de cette piteuse contrefaçon que tu dois appeler ton "moi baudelairien" aux heures de grâce, pauvre être intellectuellement alité, indigne représentant du "sexe fort.
je ne comprends pas ce que Baudelaire vient faire ici; mais enfin... j'aimerais tout de même savoir à qui j'ai à faire; je suppose que je n'en saurais rien.
Tu sais mon sexe est plutôt....inintéressant.
Tout comme mon patronyme.
Adieu.
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