pauldu91

Tes yeux sont les putes de mon imagination. J’évacue mes désirs en donnant mon âme au diable. Je ne suis plus condamnable de rien. Si sage que je comprends moi-même ce que je pensais hors du temps. Je me couche après avoir bu trop de vin. Un soir comme les autres en somme.
Je suis fatigué si la journée. Le soir j’ai si peu sommeil. Elle m’avoue que sucer des bites a autant d’importance pour elle que pour un nourrisson qui téterait le sein. Je lui dis tout de même que le parallèle est simpliste. Soit.
Dans cette optique, chaque pulsion se résout à la réponse la plus courte qu’il soit. Une envie. Une sorte de cigarette. Ou un spliff d’une qualité mauvaise.
Sur son ventre se retrouvent les méfaits du passé. Il les porte bien et ne s’en soucie pas. J’ai honte d’essayer de me voir par lui. Mais c’est ainsi. On n’est pas maître. On est l’imitateur servile. Qui plus est honteux.
Sa main couverte de sperme séché ne tient déjà plus rien. Il est parti sans dire au revoir. Il ne cherche pas à être déçu. Cela a toujours été comme ça. Il n’y a que le lieu qui reste inchangé.