Le Verbe ne crée pas le monde, il en sépare les éléments jusque-là soudés. Il divise l'androgyne primordial, en fait deux parts mâle et femelle.
L'ivresse d'un samedi soir qui mène jusqu'au Dictionnaire Initiatique et à des images de dépendance nocturne, je ne sais pas donner mon corps sans mon âme avec.
Se perdre et se retrouver, touchée par les Lois Divines je me dérobe dans la nuit noire et me laisse happer par des délires psychotiques sur d'éventuelles possibilités d'un incendie au 308.
Je n'assume pas ma défonce et les pensées terribles que cela engendre. Je n'assume pas le tout petit monde qui m'entoure.
Perdue dans les abîmes du temps, je découvrais alors de nouvelles sensations, et ne pouvais cacher l'excitation qui m'animait. Je me souvins avoir donné ma confiance et avoir perdu toute raison d'un jour le refaire.
Je ne voulais aucunement changer d'avis, de position, je voulais me croire inébranlable, sans condition. Et je mentais jusqu'à m'y perdre encore, et c'est ainsi que je t'ai reconnu, que je t'ai su comme moi, timorée par la dureté de la vie, par la noirceur du comportement humain. Ma vie mon mélodrame. Dommage.
Et ce n'est pas pour autant que je t'ai prise en pitié, non. Comprendre c'est aussi accepter, je me voyais en toi. Honte.
Admettons que tout ceci soit vrai, admettons que tu veuilles donner le change. Tu ne trompes que toi.
On n'est pas si malheureux qu'on veut bien le faire croire, malgré tout malgré toi, j'aspire à une douceur infinie, le désir satisfait de celle qui a appris le pardon dans les corps. Personne n'y croyait, même pas moi. Pourtant.
L'harmonie des chaires et de l'esprit me fascine, si un jour je le peux, je te dirai tout.
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