J'ai tout ce que je veux mais je n'arrive pas à me décider. Toutes ces sottises que les gens peuvent dire. Comment font-ils pour ne pas s'épuiser eux-mêmes? Anyway, je me fais idiote et absente sans doute, ma Guerre & Paix à moi est tellement moins Glamour. J'étais Tyran et je me fais esclave, je le savais ; le problème d'avoir perdu son innocence dans des champs improbables, c'est que l'on devient extrême dans tout ce que l'on fait, dans tout ce que l'on dit. Je crois que cela fonctionne par phases. Mais j'ai aussi tendance à penser qu'Archi est un traumatisme aussi puissant que la drogue que tu t'enfiles dans ta boîte crânienne. Dommage.
Je pose mes pieds dans cette flaque de sang. Le bitume brûle encore, la violence. Fascinés que nous étions je n'aurai pu détourner le regard. Partir, quelle idée. Ressentir, oui. Je tombe dans ses bras et l'embrasse fougueusement, ma conscience pas tout à fait morte ne peut cependant plus rien. Dommage.
Dormir c'est un peu mourir, et sache qu'au matin, je suis une personne nouvelle. Mon autre moi, sain, droit. Irréprochable.
Je n'exploite pas mes possibilités intellectuelles et l'alcool tend à me rendre totalement débile. Entre les deux mon choix est fait, pas de panique, je suis consentante.
Une semaine auparavant, les sens déréglés et l'air anéantie, le temps se serait peut-être arrêté. J'assiste simplement à des scènes auxquelles je participe, mais comment dire, je ne sais réellement où je suis. Nowhere.
Les choses sont simples au début, et tout finit par se compliquer, j'ai perdu la raison mais je ne sais pas quoi faire de toi. Ce n'est pas tant un manque de convictions, c'est juste que... J'abdique.
L'important est d'accepter la situation actuelle. De savoir ce qu'on fait et pourquoi. Avant je pleurais, maintenant je vomis. Je me conforte dans l'idée qu'on garde au fond de nous le sentiment de plénitude qui nous emplissait quand Paris cachait nos infidélités. Immaculata, ma vie mon oeuvre.
Tu t'endors au soleil. Parfois ce qu'on fait est sale, mais je mettrais nos erreurs passées sur le compte de notre inconsciente jeunesse. Au fond, ce qui me terrifie le plus, c'est la claque que je me prendrais le jour où tu partiras. Le recul je n'en ai plus, je n'en ai jamais eu, et le vide sous nos pieds. Dommage.
C'est quitte ou double mais peu importe. La Fascination du Pire.
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