Moi je n'ai que faire de ces discussions improbables sur la religion et l'existence de Jésus ; et peu m'importe que tu penses que c'est par provocation que je te réponds. Tout me fatigue.
Je joue l'absente quand tu sembles me donner l'information capitale de ce début d'année 2010 ; je sais que quelques mois auparavant j'aurai probablement éclater en sanglot sur mon parquet tout neuf, mais aujourd'hui, j'avais juste envie de te vomir dessus, comme j'avais eu envie de vomir sur ta mère, comme j'avais envie de vomir dans le RER en rentrant.
Dommage.
Au fond, ça m'est égal, c'est un tout duquel je dois m'efforcer de rire si je veux y survivre ; mais tout en toi me dégoûte et je ne sais pas quoi faire pour y remédier.
J'attends. Je veux redevenir sensible au monde. Mais il faut attendre.
Je voudrais pas être too much. Non vraiment.
Mais les discussions interminables sur le pourquoi du comment, sur les choix, qu'ils soient bons ou mauvais, sur les "ce que j'aurai fait à ta place" et sur ces actes qu'on se doit d'assumer alors qu'on ne demandait rien à personne. Je les redoute plus que toi encore.
Votre rôle n'est pas de me juger et je ne vous demande aucun investissement personnel.
Je vis dans une chambre d'hôtel avec vue sur Mulholland Drive alors vraiment...
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