Spectateur de ta vie, plus jamais, mais vous regarder vivre est soit trop douloureux, soit d'un ennui mortel. On ne peut pas passer plus de deux fois le pont, c'est la règle vous dis-je. Et la fatigue, et l'épuisement, de revenir quand rien ne bouge. Tout est calme ici. C'est comme partir deux jours au vert ou s'offrir une journée à la mer. Le plaisir que cela procure n'est malheureusement pas éternel. Dommage. Il est l'heure de dire "je me pose" mais où? Où, nulle part, vous dis-je.
Je suis partagée entre subir mes passions ou les nier. La souffrance, c'est l'issue la plus grande et la plus ouverte. J'ai jamais dit que nous ne prendrions pas de risques, que le chemin serait aisé. Déjà des inconnus qui envahissent mon espace et je me sentirai presque chez moi. Ne changeons pas de sujet, le problème c'est toi, voilà tout. Ses yeux brillent. Elle semble heureuse. C'est la première personne que je fréquente qui ne se complaît pas dans son malheur. Elle me pousserait de toutes ses forces dans le vide si c'était la meilleure chose à faire pour moi. Elle n'a pas peur elle. Et chacun de ses gestes est comme une renaissance. Je parle mal, je suis hystérique, in the mood for love, mais c'est rassurant. Elle me sert une grande de tasse de Café Viennois. J'exulte.
J'ai l'air de trouver ça drole, ou intéressant? Non. Ne te fatigue pas je t'en supplie. Je ne voulais plus écrire parce que j'étais heureuse, et tu es venue me voler mon bonheur et ça m'énerve. Je ne sais pas si c'est parce que tu es juste mauvaise ou si c'est parce que tu as raison et que je le sais. Je suis de mauvaise foi et c'est pas un cadeau. Dommage.
Leningraad est LE et je suis LA. Faux semblant, je t'ai reconnu. Toi tu sais tout et tu me références le corps mais je n'ai jamais dit que je n'aimais pas ça. On t'adore moyen et tu es tellement méprisable que t'aimer c'est inverser la tendance et que c'est tout moi.
C'est un peu technique, tu comprends pas c'est normal.
J'ai une vie, et je crève.
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