C'est étrange parce que le dimanche, il n'y pas les pigeons sur le terrain de foot de P&C. Peut-être parce qu'il est déjà 12h30. J'ai travaillé, avec acharnement. Je me repose. Je traine, poumpoumshort et thé au lait.
Hier soir on a regardé deux fois Two days in Paris parce qu'on était défoncé. On a tripé sur les bons plats que l'on mange chez nous, c'est-à-dire après un mois et demi d'absence, quand on sature des pâtes et des saucisses en plastique. J'ai psychoté en allant me coucher. J'aime bien cette heure intense où j'imagine que le monde entier me veut du mal. Après je dors. Mon portable vibre à 2H13. Je ne réponds pas. Je me rendors.
J'ai finis Je Sors Ce Soir. J'ai envie de Skippy. Et toi tu es où tu fais quoi? Elle ressemble à quoi ta vie quand je ne suis pas là? Nous cherchons tous la même chose. mais je n'aurai rien. Même pas ce que tu m'as promis. Je suis devenue ton sujet sérieux. Celui avec lequel on ne blague pas. Dommage.
J'ai changé. De vie. Du tout au tout. Mes habitudes. Mes besoins.
J'ai envie de marcher. J'imagine que l'on va faire une ballade au Lac en fin de journée. J'ai envie de mettre mon corps à l'épreuve. De prouver par A+B que je peux très bien me passer de toi. Que je peux très bien mener deux existences parallèles et contraires sans qu'aucune d'elle n'ait de répercussion sur l'autre. Voilà. Je me sens conditionnée par mes devoirs et mes objectifs. Je me sens vide et inconsistante.
J'ai fantasmé sur cette optique de vie longtemps déjà. Et maintenant que j'y suis, je me demande sincèrement si je peux y survivre.
La maladie m'emporte mais je combats le mal par le mal. Tant de beauté me transcende. L'insouciance qui nous protégeait n'est plus et il manque à mon bonheur tout le mal que tu m'as fait. Se complaire dans la position de victime. Attendre ce qui ne viendra jamais. Et traverser la route.
Se demander si, il y a un an, on imaginait les choses comme ça.
Je suis pas vraiment la fille 2.0. Genre comme elle maintenant. Pourquoi se contenter de quelques mots écrits et des discussions virtuelles interminables quand on peut le faire vraiment, s'écouter parler, entendre sa voix? Bon, c'est cool, les preuves inscrites, genre qui restent dans le temps, des mots, des phrases que l'on peut relire à l'infini, quand on est face à l'absence. Mais moi j'avais envie de vivre dans l'instant présent. Genre toucher, embrasser, exciter les sens, sentir. Les ballades bucoliques. Les rires. Même les blancs. Tu ne fonctionnais pas comme ça. Il aurait fallut que je ne sois pas aussi présente, demandeuse. J'ai cru que c'était mal, après. D'avoir envie de vivre les choses vraiment. Je ne suis peut-être qu'une hystérique. Une dingue. Je suis assez classique finalement. C'est juste vous le problème. Tes relations elles n'existent que par 10011000010110110010110001. J'ai appris ça en informatique.
J'arrive pas à savoir si je suis jalouse, ou envieuse. De voir d'autres réussir là ou j'ai échoué. Je me demande si je suis capable de réussir. J'analyse. mais je ne trouve rien. J'ai décidé que c'était comme ça et pas autrement. Que même si c'était trop, je n'y changerai rien.
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