Je t'exproprie de ma communauté. C'est fou à quel point du jour au lendemain tu ne vaux plus rien. Le vent glace mon palais, j'inhale la brume ou la fumée. Il est 0h46, le niveau fatal de fatigue est encore loin. Tes déconnexions subites sont injustes. C'est un peu la punition que tu m'infliges due au fait que je reste hors ligne. Bruno Basini a tué quelqu'un mais on ne sait pas encore qui. On sent bien qu'ils vont nous ressortir la grosse Elisabeth, avec un peu de béton poussiéreux entre ces yeux globuleux. Je revêts deux pantalons l'un sur l'autre, je procède à des échanges de liquidités plus ou moins faibles. J'entretiens la consommation latente de façon à atténuer la crise. Et surtout j'achète avant les soldes. Évident. Je consomme une compote de pomme en pensant à un yaourt aux fruits convaincant. Les pailles ne te vont pas bien. Tu le sais mais tu m'énerves tant. Il est tard chéri. Les soirées ne sont que des instants comme les autres. Je ne connais plus mon rire. Je gaffe un peu beaucoup passionnément. Au Field de la nuit avec Olivier Adam. Les approximations sont persistantes mais s'atténuent de jour en jour. Je veux me blottir dans tes bras et respirer tes cheveux. Je monte dans mon lit.
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