Je range ma chambre et inventorie les vêtements qui sont là où ils ne devraient pas être. Je suis plutôt fier du jeu que je mène. Car oui c'est moi qui mène la danse. J'ai déjà trop craqué. J'ai déjà fait trop de concessions. Je dois laisser le moins de terrain possible. Le but est d'arriver à une déconstruction progressive. Et pour cela, pour aider le destin, il faut la provoquer. Je pensais m'auto-faire du mal mais en fait nan. Je ne suis pas fatigué.
Mon admiration est retombée pour lui comme pour elle. En fait le plus drôle c'est d'y avoir cru. Tout est révolu, on fait juste semblant qu'il reste quelque chose. Alors que tout est vent et paresse.
Je revois ton regard. J'ai honte pour toi. Il est 0h57 et je vais lire la fin de ce satané bouquin. J'ai trop mangé de pain mais tout va bien.
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