Vous avez toujours quelque chose à écrire lorsque vous êtes malheureux, autant qu'exposer son Bonheur ne présente aucun intérêt. C'est ainsi que vous revenez sur cette page blanche tant de fois souillée par des problèmes imaginaires devenus véritables phénomènes de société.
Il pleut sur l'Angelus certes. Vous évitez son regard sous peine de le supplier d'arrêter. Vous vous sentez faible mais rassurez-vous, vous l'êtes. A regarder les quelques mois qui vous séparent de votre ancienne vie, celle où rien ne vous touchait et où vous sembliez insensible à tout, vous êtes devenus ce qu'on appelle une victime du sentiment. Vous vous surprenez, par exemple, à sourire niaisement dans le RER en regardant une petite famille unie et aimante. Tout vous semble beau et touché par la grâce, même la neige qui craque sous vos Converses vous fait frissonner de plaisir.
Mais le revers de la médaille. Soumise à votre désir vous devenez silencieuse. Tout ce qui auparavant n'avait aucune espèce d'importance est aujourd'hui ce qui vous tourmente le plus et vous compresse les tripes à longueur de journée. Mais le revers de la médaille. Vous subissez sans vous débattre car vous le savez très bien : il est inutile de lutter. Ce plaisir immense, même équivalent à la douleur la plus atroce, est votre seule raison d'exister. Cela vous effraie et vous excite en même temps ; tant que la situation semble stimulée et stimulante, vous restez divine. S'il advenait quelques écarts incontrôlés, l'Empire s'effondrerait et vous avec. Vous connaissez les règles du jeu puisque c'est vous qui les avez inventées. Il est aujourd'hui trop tard pour quitter la partie.
Il pleut sur l'Angelus, ta vie et ton malheur. Ton maquillage coule sur tes joues brûlantes, tu aimerais bien dire quelque chose pour montrer que tu existes encore, mais aucun mot n'aurait l'impact escompté. Mieux vaut se taire et garder le silence le plus longtemps possible ; c'est-à-dire pour toujours. Les disputes vous laissent ce goût amer sur le bout de la langue, vous avez cette fois-ci le monopole de l'absence. Il comprendra alors cette sensation intense d'échec que vous nourrissez depuis si longtemps. Surtout, ne pas savoir, tourmenter les esprits. Camera Obscura, c'est une théorie à exploiter, prenez note.
Satisfaire ses envies ne te fait pas peur. Lorsqu'il sera ce qu'il veut, effectivement, tu auras gagné la partie et deviendra seule et unique maîtresse de l'Univers. Amen.
Après une longue absence, je suis de retour. Pour combien de temps, seul Archi le sait. Je vais probablement lui proposer de venir expliquer ici comment on fait pour passer du Bonheur le plus parfait à la Dépression la plus profonde. A noter les quelques heures qui séparent ces deux états. Putain de poison à la con.
Aucune importance, à force de se croire unique et irremplaçable, Archi va devenir l'homme le plus quelconque qui soit et donc, parfaitement détestable à mes yeux. Bonne nuit.
Tu m'as foutue en l'air, c'est beau, c'est merveilleux, serre un peu plus. Ne baisse jamais les yeux, c'est toi la plus forte et personne n'en doutera jamais.
Il pleut sur l'Angelus certes. Vous évitez son regard sous peine de le supplier d'arrêter. Vous vous sentez faible mais rassurez-vous, vous l'êtes. A regarder les quelques mois qui vous séparent de votre ancienne vie, celle où rien ne vous touchait et où vous sembliez insensible à tout, vous êtes devenus ce qu'on appelle une victime du sentiment. Vous vous surprenez, par exemple, à sourire niaisement dans le RER en regardant une petite famille unie et aimante. Tout vous semble beau et touché par la grâce, même la neige qui craque sous vos Converses vous fait frissonner de plaisir.
Mais le revers de la médaille. Soumise à votre désir vous devenez silencieuse. Tout ce qui auparavant n'avait aucune espèce d'importance est aujourd'hui ce qui vous tourmente le plus et vous compresse les tripes à longueur de journée. Mais le revers de la médaille. Vous subissez sans vous débattre car vous le savez très bien : il est inutile de lutter. Ce plaisir immense, même équivalent à la douleur la plus atroce, est votre seule raison d'exister. Cela vous effraie et vous excite en même temps ; tant que la situation semble stimulée et stimulante, vous restez divine. S'il advenait quelques écarts incontrôlés, l'Empire s'effondrerait et vous avec. Vous connaissez les règles du jeu puisque c'est vous qui les avez inventées. Il est aujourd'hui trop tard pour quitter la partie.
Il pleut sur l'Angelus, ta vie et ton malheur. Ton maquillage coule sur tes joues brûlantes, tu aimerais bien dire quelque chose pour montrer que tu existes encore, mais aucun mot n'aurait l'impact escompté. Mieux vaut se taire et garder le silence le plus longtemps possible ; c'est-à-dire pour toujours. Les disputes vous laissent ce goût amer sur le bout de la langue, vous avez cette fois-ci le monopole de l'absence. Il comprendra alors cette sensation intense d'échec que vous nourrissez depuis si longtemps. Surtout, ne pas savoir, tourmenter les esprits. Camera Obscura, c'est une théorie à exploiter, prenez note.
Satisfaire ses envies ne te fait pas peur. Lorsqu'il sera ce qu'il veut, effectivement, tu auras gagné la partie et deviendra seule et unique maîtresse de l'Univers. Amen.
Après une longue absence, je suis de retour. Pour combien de temps, seul Archi le sait. Je vais probablement lui proposer de venir expliquer ici comment on fait pour passer du Bonheur le plus parfait à la Dépression la plus profonde. A noter les quelques heures qui séparent ces deux états. Putain de poison à la con.
Aucune importance, à force de se croire unique et irremplaçable, Archi va devenir l'homme le plus quelconque qui soit et donc, parfaitement détestable à mes yeux. Bonne nuit.
Tu m'as foutue en l'air, c'est beau, c'est merveilleux, serre un peu plus. Ne baisse jamais les yeux, c'est toi la plus forte et personne n'en doutera jamais.
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