Quelques brouillons se perdent dans le flot imperturbable de nos mots.
J'ignore, j'efface parfois, mais j'ignore surtout.
Ton absence est parfois insupportable, autant que ton omniprésence. Nous nous étions fixés des règles que nous ne respectons pas. Il est vrai que nous ne faisons même pas semblants. Et c'est en cela que je nous reconnais et nous admire, nous ne faisons jamais semblant de rien.
Le lit conjugal me manque, notre fils me manque, ton souffle dans mon oreille, quand tu me fais croire que tu bandes pour moi.
Imaginer l'appartement pour nous mais cette habitude que je garderai à jamais, regarder dans ton salon comme si quelqu'un s'y était caché. Qu'il soit 11h, 4h du mat ou 18h, inlassablement, je pose mon regard sur ce mobilier trop souvent souillé par la transpiration amoureuse de chacun.
Le balcon ne sera plus notre terrain de jeu, plus de pamplemousse, plus de fellation dans la nuit noire, juste quelques tomates que j'écrase par inadvertance, et ce BBQ un peu trop imposant et pas assez utile.
Je rêve de ces petites coquillettes dont toi seul a le secret, avec ce coulis de tomates et du parmesan. Pas de PBLV pour ce soir. Prends note.
Je bois ce Pepsi Max avec beaucoup d'amertume en lisant l'interview de Busy P pour Trax. Tu écoutes ton mix à fond les ballons comme si je n'existais pas et je rêve secrètement de t'enfermer sur le balcon. Comme cette cigarette que tu tapotes trop fort. Comme cette douche interminable. Comme cette bouteille que je bois en fermant les yeux, cet alcool qui se dilue dans tout mon corps, cette chaleur douce et merveilleuse qui me fait parler trop fort et rire pour rien.
Je mets "Your Plan For Happiness" et je te devine sourire. Tu me demandes d'enlever mon pantalon et je sais déjà pourquoi. Tu me trouves belle. J'aimerais que tu sois le seul, l'unique. Tu me demandes de détacher mes cheveux. Et je danse. Dans cette frénésie, cette hystérie silencieuse, c'est juste que cette chanson me rend dingue. Sentir l'oppression de la matière sur son âme. Capter l'essence. Cette fascination du déclin. Ce pessimisme mélancolique.
Cette nuit ne s'arrêtera jamais. Prends note.
Tu dis que je suis ivre et j'aimerais que tu ais tort. Je bois, je ferme les yeux.
La route est longue, la nuit est noire, demain est encore loin mais laisse-moi te dire que cela n'a aucune importance.
Nor-mal.
J'ignore, j'efface parfois, mais j'ignore surtout.
Ton absence est parfois insupportable, autant que ton omniprésence. Nous nous étions fixés des règles que nous ne respectons pas. Il est vrai que nous ne faisons même pas semblants. Et c'est en cela que je nous reconnais et nous admire, nous ne faisons jamais semblant de rien.
Le lit conjugal me manque, notre fils me manque, ton souffle dans mon oreille, quand tu me fais croire que tu bandes pour moi.
Imaginer l'appartement pour nous mais cette habitude que je garderai à jamais, regarder dans ton salon comme si quelqu'un s'y était caché. Qu'il soit 11h, 4h du mat ou 18h, inlassablement, je pose mon regard sur ce mobilier trop souvent souillé par la transpiration amoureuse de chacun.
Le balcon ne sera plus notre terrain de jeu, plus de pamplemousse, plus de fellation dans la nuit noire, juste quelques tomates que j'écrase par inadvertance, et ce BBQ un peu trop imposant et pas assez utile.
Je rêve de ces petites coquillettes dont toi seul a le secret, avec ce coulis de tomates et du parmesan. Pas de PBLV pour ce soir. Prends note.
Je bois ce Pepsi Max avec beaucoup d'amertume en lisant l'interview de Busy P pour Trax. Tu écoutes ton mix à fond les ballons comme si je n'existais pas et je rêve secrètement de t'enfermer sur le balcon. Comme cette cigarette que tu tapotes trop fort. Comme cette douche interminable. Comme cette bouteille que je bois en fermant les yeux, cet alcool qui se dilue dans tout mon corps, cette chaleur douce et merveilleuse qui me fait parler trop fort et rire pour rien.
Je mets "Your Plan For Happiness" et je te devine sourire. Tu me demandes d'enlever mon pantalon et je sais déjà pourquoi. Tu me trouves belle. J'aimerais que tu sois le seul, l'unique. Tu me demandes de détacher mes cheveux. Et je danse. Dans cette frénésie, cette hystérie silencieuse, c'est juste que cette chanson me rend dingue. Sentir l'oppression de la matière sur son âme. Capter l'essence. Cette fascination du déclin. Ce pessimisme mélancolique.
Cette nuit ne s'arrêtera jamais. Prends note.
Tu dis que je suis ivre et j'aimerais que tu ais tort. Je bois, je ferme les yeux.
La route est longue, la nuit est noire, demain est encore loin mais laisse-moi te dire que cela n'a aucune importance.
Nor-mal.
1 commentaire:
Cet article est tellement beau.
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