"Y'a God derrière."
On ne s'invente pas une vie, on la vit.
Je me suis levé, le crane lourd, les idées clairs. J'ai pris deux tartines beurrées, un jus multivitaminé, et j'ai vu vu Hugo Chavez sur BFM Tv. Je suis parti, j'ai même couru pour avoir ce bus.
Le regard de cet enfant était insupportable pourtant c'était un bel enfant. Un sale gosse. Dans le rer le 20 minutes virevoltait car la fenêtre était restée ouverte. A Olympiades, j'ai écouté les banalités et je suis parti. C'était drôle.
Mais ma vie se résume à la Halle aux farines, fermée administrativement d'ailleurs. Un chocolat, un fromage-crudités, un mixte et God. Surtout God. Comme ses doux mots sortis de la voix rauque d'Omey.
Voir, voir et recevoir. Perdre, perdre et perdre de vue. Se balader comme des dépravés dans la biblio, bloquer l'ordinateur.
"Vous partez?" Bien sur chéri. Pour toujours à jamais. Bienvenue dans le commencement du début. Le début d'un truc démesuré, sans queue ni tête, sans dessus dessous, sans vie, sans rien, juste un souffle (parfois trop humide même Omey).
Les doux cheveux virevoltant dans la 14, des smiles à ne plus rien comprendre, des bds dont on se fiche pas mal, des cigarettes meilleures avec la bière, un sac à la mère. Je ne sais pas tout expliquer. Je veux juste me taire. M'exalter.
Je veux juste revenir. Vous revoir. Sans détour.
La normandie is back.
Je suis revenu avec ma Omey d'amour, nous avons débattu, nous sommes au fond plutôt d'accord. La lueur du lampadaire me brûlait la figure, le froid me brûlait les doigts, et soulwax me brûlait les oreilles.
Les pizzas furent bonnes.
1 commentaire:
Ah enfin omey...ok.bon choix paulux mais comme je le savais déja tes gouts atteignent toujours mon exigence !
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